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terça-feira, 24 de agosto de 2021

BRAZIL. TRUMPISME partie 5

                                                                    TRUMPISME?

Marina da Silva

Quoi qu'il en soit... Trumpisme ! Une recherche rapide sur oncle Google et vous en trouverez la signification :

"trumpism trum.pis.mo trɐ̃ˈpiʒmu nom masculin

1. POLITIQUE ensemble de principes et pratiques politiques associés à Donald Trump, 45e président des États-Unis

2. POLITIQUE période de gouvernance menée par Trump

3. Mouvement POLITIQUE ou posture politique en faveur de Trump et/ou de ses politiques De Trump, anthropony+-ism” 1

Et il est clair que ce sont des significations d'atout assez simples et fausses, car elles n'englobent pas la complexité de ce qui est/était le « moment ultra-néolibéral » de Donald J. Trump aux commandes de la nation capitaliste la plus puissante du monde, les États-Unis. d'Amérique. Le trumpisme n'est pas sorti de nulle part et encore moins de la tête de Donald Trump, un nouveau-né  mouiller et salir les couches jetables en 1946. Mais Donald J. Trump et le « Trumpism » sont nés dans le contexte historique baigné d'idées, d'idéologies, de philosophies et de politiques économiques sous l'interventionnisme étatique (dans les moules keynésiens) qui dominait l'Occident depuis le début du 20e siècle et principalement après la Seconde Guerre mondiale.

Le trumpisme, abusant de ce terme, était la réaction perpétrée et guidée par la pensée de l'école autrichienne d'économie aux États-Unis dans la défense farouche et radicale du capitalisme2 sous l'égide du libéralisme économique du laissez-faire : libre marché, propriété privée, individualisme. , liberté extrême de faire ce que l'on veut et de tenter sa chance avec son argent et son corps sans aucune ingérence du Léviathan, ops, État, considéré depuis des siècles comme « un mal nécessaire » dans la lutte capitale de tous contre tous.3

Oui, l'État est une « création humaine » ainsi que  la politique, la famille et la propriété privée.4 C'est l'administration et le domaine du corps social et du corps politique pour/par les plus forts, ceux qui, selon Machiavel, veulent et font tout pour avoir, contrôler, maintenir, étendre le pouvoir politique, économique, social, le contrôle et l'application de la violence, etc, etc. sur les autres, également connus sous le nom de « racaille sociale » et le peuple.5 L'individu est mauvais et pratique le mal par nature chaque fois qu'il veut « pouvoir/richesse » (lire maintenir, accumuler, étendre la richesse), dit Machiavel, T. Hobbes et beaucoup de ceux qui sont venus avant eux et après et voici "l'histoire des civilisations" pour ne pas/ou les laisser mentir.

"(...) il est beaucoup plus sûr d'être craint que aimé. Parce que les hommes en général sont ingrats, volages, faux, lâches, ambitieux et tant que vous réussissez, ils sont entièrement à vous, ils offrent leur propre sang, leurs biens , la vie et les enfants, (...) tant que le besoin est loin ; mais quand il approche, ils se retournent contre toi."

L'émergence, l'épanouissement et la cristallisation du système de production capitaliste et la transformation de tout en marchandise achetable et vendable6   seulement  potentialiser cela, donner des contours plus clairs sur ceux qui veulent le pouvoir et la richesse à tout prix pour détruire, subjuguer, exploiter, exproprier et dominer les autres (individus, peuples, nations, empires).

                                                           ***

Utilisant des connaissances scientifiques et technologiques appliquées à la production, en particulier à partir du milieu du XIXe siècle, A Wealth of Nations7 fait des pas de géant, suscite des différends, la concurrence, la cupidité et s'effondre au XXe siècle dans : la Première Guerre mondiale (1914-1918) et la montée des nationalismes (mouvement romantique), le totalitarisme8 laissant un solde d'environ 20 millions des morts, ainsi que des blessés et des séquelles ; crises de faim, de pauvreté, de misère ; Révolution russe et option/opposition au capitalisme sauvage (1917) avec la formation de la fédération URSS-Union des Républiques socialistes soviétiques ; la grippe espagnole (1918), la crise financière mondiale (krach boursier de New York en 1929) ; La Seconde Guerre mondiale (1938-1945), et bien d'autres maux.  Mais pour tous les maux capitalistes, il existe un remède : l'intervention de l'État. Avez-vous pensé à la main invisible smithienne régulant un mécanisme hautement irrationnel, volatil et explosif ? C'est l'une des "idées" et le principal "mythe" et mensonge appliqués par les capitalistes et leurs pairs à la société civile. L'État est aussi un remède pour les régimes socialistes, communistes et autres, y compris l'anarchisme, expliquent les anarchistes à Brian Dorhet dans le livre cité ici. Ne confondez pas système de production et formes de gouvernement. Un État peut être communiste-capitaliste ou capitaliste-social-démocrate ou socialiste-capitaliste comme le dragon chinois.

« Les principes de base du libéralisme ne contiennent aucun élément qui en fasse un credo stationnaire, aucune règle fixe et immuable. Le principe selon lequel nous devons tirer le meilleur parti des forces spontanées de la société et recourir le moins possible à la coercition peut avoir une portée infinie variété d'applications. ".

www.google.com.br/images. ATTENTION! crise de 1929 ? NE PAS. Beaucoup comme moi, utilisent cette photo en la rapportant au CRASH DE 1929, c'est parce qu'une recherche Google donne cette image à partir de la période du Crash. En fait, cette photo à côté du panneau d'affichage "American Dream of Prosperity" a été prise en 1937 lors d'une inondation de la rivière Great Ohio et les sans-abri sur la photo font la queue pour de la nourriture et des vêtements, etc., dans la ville de Louisville, Kentucky . Margaret Bourke-White. Images du temps et de la vie.[Fonte:https://www.youtube.com/watch?v=94MY_fA7lI0&list=PLL9nZoHHkbKDBgno7rKIDwl9IFonjkOeD&index=6&t=54s&ab_channel=Hist%C3%B3riaOnline]


« Survenue entre la Première et la Seconde Guerre mondiale, la crise de 1929 a été l'un des événements les plus marquants de l'histoire contemporaine. Cette crise s'est produite en septembre et octobre 1929, aux États-Unis, lorsque la valeur des actions à la Bourse de New York ( auquel l'économie mondiale était intégrée à l'époque) s'effondre, provoquant son « krach »."https://brasilescola.uol.com.br/o-que-e/historia/o-que-foi-a-crise-1929.htm

Qu'il est bon de louer la « paix mondiale », la démocratie, étant un pacifiste libéral convaincu, défendant la souveraineté des nations, les mythes du libre marché comme option et le meilleur conducteur d'une société libre10, des individus libres, tous riches, sains et heureux  faisant leurs choix libres, un « Brave new world »11, dirigé par des amis capitalistes, des collègues fraternels, se partageant joyeusement le marché, bien sûr, dans une micro-région, une île, sur Mars, dans le monde des idées. Dans la vraie vie les capitalistes se comportent comme des barbares, des sauvages, chacun pour soi et avec une seule devise : I'M THE BEST FUCK THE REST actuellement connue sous le nom de philosophie du "putain" (appuyer sur le bouton fuck), peu importe si le capitalisme est communiste , socialiste, démocrate, anarchiste ou Dieu avant tout !

www.google.com.br/images

Pour paraphraser Nietzsche : le libéralisme économique radical est-il mort ou le dieu Capital est-il mort au XXe siècle ? Eh bien, pour ceux qui y sont nés dans les dernières années du XIXe siècle, c'était une possibilité. La vision claire était celle de l'inévitabilité et de la cristallisation du « laissez-faire - donné par l'essor techno-scientifique connu sous le nom de « deuxième révolution industrielle », au milieu du XIXe siècle- mais ce qui a suivi n'était pas tant la consolidation du capitalisme sauvage, mais les races et des disputes sur les « espaces vitaux » à son développement : la guerre franco-prussienne, le néocolonialisme, la formation des États-nations d'Allemagne, d'Italie ; le renforcement des sentiments nationalistes, patriotiques, impérialistes, totalitaires, la forte croissance de l'extrémisme à droite et à gauche, et l'augmentation exponentielle du rôle de l'État comme régulateur et sauveur de la patrie, littéralement contre le libéralisme, le socialisme et la démocratie.Qu'est ce qui ne s'est pas bien passé? Est-ce que la croyance en des solutions magiques et le contrôle d'un système hautement imprévisible et irrationnel par une « main invisible » sur la tête des « joueurs » (selon un terme à la mode) sans « gestionnaire » (État) est tombée à l'eau ? L'État a-t-il gagné ? 

                                                            ***

Avocats du marché libre, de la propriété privée, de l'individualisme, antisocialiste/communiste, anti-la planification économique, l'anti-dirigisme, l'anti-intervention et la régulation étatique des affaires économiques abhorrent l'état. Abhorrer? Bien sûr que non. Ils abhorrent l'État-providence, l'État propriétaire et investisseur [dans la santé, l'éducation, le logement, les infrastructures ; régulateur du monde du travail, des salaires, s'immisçant dans les négociations capitalistes, principalement dans la spéculation financière en bourse, les banques, le marché du travail, les droits sociaux, etc.], dirigeant l'économie. Hayek défend la présence de l'État et la justifie et en esquisse l'existence légalement autorisée : l'État de droit libéral, plus connu aujourd'hui sous le nom d'État-entreprise, celui qui : soit aide les entrepreneurs capitalistes, soit s'écarte d'eux 12. Hayek sait que l'État est le mal nécessaire, c'est-à-dire un mécanisme utilitaire pour les libéraux.

"Il y a une énorme différence entre créer délibérément un système dans lequel la concurrence produit les plus grands avantages possibles et accepter passivement les institutions telles qu'elles sont." (HAYEK : ch. 1. p.37-46)

Et qui sera en désaccord de Hayek, prix Nobel d'économie, quand sait-on que l'âge d'or du libéralisme du XIXe siècle s'est déroulé sous l'égide de l'État ? Paradoxe? Bien sûr que non. C'est un fait historique et Brian Dorhet ne me laissera pas mentir, bien qu'il maximise « l'entrepreneuriat » des libéraux de ce siècle et depuis la « fondation des États-Unis » par les pères fondateurs. L'intelligentsia autrichienne venue en Amérique, mère de la soi-disant « Chicago School » et qui prescrit l'État néolibéral au XXe siècle en réaction à l'interventionnisme étatique après la Seconde Guerre mondiale, est partisane de « l'État minimum » :

« La distinction que nous avons établie entre la création d'une structure permanente de lois - au sein de laquelle l'activité productive est guidée par des décisions individuelles - et la gestion des activités économiques par une autorité centrale se caractérise ainsi clairement comme un cas particulier de distinction plus générale entre les État de droit et gouvernement arbitraire. (HAYEK : chap.6 ; p.89-100)

Reste le « doute crucial et les petites découvertes en l'absence de plus grandes », dirait l'écrivain José Zokner 13 : qu'est-ce qui n'a pas fonctionné avec le système parfait de direction de la société, le libéralisme radical, qui a été exécré et banni en enfer au XXe siècle ? J'appelle Hayek pour répondre de manière appropriée avec cette lamentation poignante de monnayeur avec la plus contrefaçon des pièces :

"Quand le cours de la civilisation prend une tournure inattendue, quand, au lieu des progrès continus auxquels nous sommes habitués, nous sommes menacés par des maux que nous associons à la barbarie du passé - nous blâmons tout sauf nous-mêmes. (...) Non nos efforts et nos espoirs visaient à plus de liberté, de justice et de prospérité ? (...) les idées qui tout au long de la génération passée ont été suivies par la plupart des hommes de bonne volonté et ont déterminé de grands changements dans notre vie sociale ne pouvaient pas être fausses". (HAYECK, chapitre 1, p.37-46)

Il faut tout recommencer, ressusciter « l'idée » qui ne meurt jamais, diront Ludwig Mises et F. Hayek et dans un lieu loin de la contamination, Hayek appelle l'« infection »14 des idées  socialistes, communistes, social-démocratie, dirigisme, planification et interventionnisme étatique, loin des idées collectivistes chères au siècle des Lumières et des idées humanistes et chrétiennes (Jésus Christ) ; d'idées d'Égalité, de Fraternité, de Liberté pour tous, de communautés de frères vivant en commun et partageant avec joie pain et biens - chose  des européens ! Le lieu choisi : les États-Unis, l'un des trois pays d'Amérique du Nord, situé entre le Mexique au sud et le Canada au nord. Mises et Hayek ont ​​tort, pas tout à fait tort, mais les idées socialistes, communistes et anarchistes sont présentes aux États-Unis et pire encore, après le « krach boursier de New York » en 1929, l'appel à l'intervention de l'État est devenu à l'ordre du jour pour les conservateurs des partis républicain et démocrate avec les politiques du New Deal de FD Roosevelt.La mission de ressusciter le libéralisme économique sans aucune régulation au-delà de la « main invisible » smithienne sera une tâche herculéenne où même les libéraux ne comprennent même pas le nom du « mouvement » : Libéral ? Néolibéral ? Anarcho-capitalisme (gauche et/ou droite) ? Nihilisme de gauche ? Conservatisme? Néoconservatisme ? Libéralisme racine? La droite conservatrice ? Anarcho-syndicalisme ? Gauche progressiste ? Droite-gauche? 

Seuls les « élus » (loi calviniste de la prédestination et théologie néo-évangéliste de la prospérité) s'adaptent à l'irrationalité du capitalisme, à ses vérités éternelles et comprennent le mystère de la « main invisible », héritage des vertus libérales du peuple britannique « raffiné » qui ont succombé au collectivisme au 20ème siècle et eux, les radicaux pour le capitalisme, ont la mission historique de transmettre ce savoir, mais encore à l'heure actuelle connu sous le nom de « Golden Age » ou Welfare State, aux États-Unis : prospérité, protection sociale, emplois, augmentation des revenus des classes moyennes, renforcement des syndicats, sécurité sociale, assurance maladie, assurance chômage, retraite, politiques publiques sociales pour l'éducation...etc. C'est comme prêcher dans le désert :

« Difficile d'expliquer à votre voisin ou à quelqu'un assis à côté de vous lors d'un dîner pourquoi la légalisation du trafic de drogue ou de la prostitution ou la suppression des fonds publics pour l'éducation était vitale pour la liberté future de l'Amérique. (Les radicaux au capitalisme, p.3000-3002) Traduction libre

                                                                    ***

Pendant ce temps... Donald Trump grandissait en grâce et en beauté, baigné et trempé dans le pire des États-Unis : idéaux de suprématie blanche anglo-saxonne, infériorité des noirs, des immigrés asiatiques (en accent chinois), latinos (les Mexicains surtout), misogynie, homophobie, lutte contre les droits civiques, défendre la loi Jimmy Crown et Ku-Klus-Klan - ségrégation et extermination des noirs.15 les radicaux pour le capitalisme ont élaboré des plans et des guides pratiques pour la prise LITTÉRAL du pouvoir et l'établissement de l'État néolibéral :

1. Formation de théories scientifiques et philosophiques sous la responsabilité de Mises, Hayek et Milton Friedman (fondateurs de la Société du Mont Pélerin - bras et cerveau libéraux internationaux et du club Bastiat) ;

2. Obtenir des fonds pour la FEE - Economics Education Foundation : éduquer, former des maîtres d'œuvre et des travailleurs pour diffuser « l'économie de marché libre » dans les journaux, la littérature, les écoles, les églises et autres et domestiquer la population dans les idéaux de la société néolibérale en charge de Leonard Read et de sa « gang » ; 

3. Additiver la catéchèse du culte néolibéral (Mises/Hayek fondamentaux) et des idées et de l'objectivisme anarcho-libertaires (Ayn Rand) dont le but est de détruire totalement "l'état" du welfarisme en utilisant les ennemis et leurs armes totalitaires (Hitler/Staline), en profit du marché libre, de la propriété privée, de l'individualisme, de l'égoïsme. Ce qui reste à Murray Rothbard. Bien sûr, l'aristocratie intellectuelle de « l'école autrichienne d'économie » a besoin de serviteurs pour ne pas se salir les mains :

"Né à New York, l'économiste, philosophe et journaliste Murray Rothbard est aimé et rejeté par la grande passion de plusieurs collègues libertaires. se faire des ennemis dans n'importe quel domaine (...) Rothbard a traversé l'orbite de Rand et est devenu convaincu par la tradition des droits naturels après formation initiale à l'économie utilitariste de Mises. Il est (...) celui dont l'influence explique le plus ce qui rend les idées, le comportement et la saveur globale du libertarisme américain uniques ; . . Il lui manque le respect presque universel de Milton Friedman en tant que économiste et commentateur. Il n'a pas le grand culte de Rand. Il n'a pas l'influence académique de Hayek."16 Traduction libre

Rothbard, c'est la radicalisation nécessaire à l'implantation de l'État néolibéral que l'"intelligentzia" au sang bleu ne se permet pas de professer ouvertement : militarisation de l'État, destruction de l'État-providence (politique du New Deal 1933), appropriation de la Etat à des fins uniques (idées libertaires radicales incluses) avec les "armes" des régimes totalitaires nazi et stalinien. Rothbard les considère comme d'excellentes armes pour tout système, une grande nouveauté trouvée explicitement dans la pensée de Machiavel au XVIe siècle et réduite au slogan : « la fin justifie les moyens » et vice versa. Qu'est-ce qui existera après la suppression/diminution de l'état ? Un groupe privé sélect de milliardaires garantissant et réglementant les privilèges des « élus » dans diverses parties du monde : banquiers, industriels, financiers, investisseurs et/ou spéculateurs, rois du pétrole, du gaz naturel, des minéraux, du bétail, des monocultures, des armes de guerre , construction civile, pour n'en nommer que quelques-uns. En 1973, et dans la grave crise pétrolière, le début de l'OPÉRATION a lieu : implantation de l'État néolibéral au Chili et en pleine dictature militaire d'Augusto Pinochet ; et son succès démontre dans la pratique que le plan « Chicago School » crée le consensus selon lequel l'État néolibéral est applicable et gérable à la fois dans les régimes autoritaires et les démocraties. En 1979 c'est au tour du Royaume-Uni avec M. Thatcher ; R. Reagan en 1980 aux États-Unis ; en 1990 au Brésil. Le néolibéralisme a gagné ! Et Trump ?

Dans les années 70, Donald est un playboy qui aime la vie folle.  « Trump avait déjà dans son sac la tradition-famille-propriété libérale républicaine conservatisme, tempérée par le racisme, l'homophobie, la latino-phobie (surtout contre les Mexicains), la misogynie, le machisme et autres vices explicites et traitée avec un zèle extrême et une fascination pour le narcissique. culte et parasite de la brillance et projecteurs des médias, faisant n'importe quoi pour se montrer et libérer leurs mensonges et récolter de grandes récompenses et des fans »17

Il commence à travailler avec Trump-père dans la construction, épouse Ivana en 1977, et est ami avec Roy Cohn, l'avocat du diable, oups, des mafias de la construction. Dans les années 1980, le milliardaire à succès et super entrepreneur Trump fait du shopping et avec l'aide d'un écrivain fantôme (l'écrivain fantôme Tony Schwartz) il publie son premier livre : L'art de la négociation, un énorme succès ! Dans les années 1990, Donald en faillite et endetté est le faux porte-drapeau du « rêve américain » pour une génération sans espoir, avec une très faible estime de soi, au chômage ou travaillant pour survivre dans des emplois précaires, se battant pour des postes vacants avec des immigrants légaux et illégaux, se méfiant des politiques et des politiciens « traditionnels » sans comprendre qu'ils sont victimes à la fois de la restructuration productive et de la désindustrialisation du pays, des innovations technologiques qui permettent la dispersion territoriale d'une partie voire de la totalité de la production vers d'autres pays, provoquant un chômage structurel énorme, victimes de robotisation et mécanisation basées sur la microélectronique, affaiblissement du syndicalisme, baisse des revenus, augmentation de la journée de travail ; victimes des crises financières conçues à Wall Street et principalement par le démantèlement du Roosevelt Social Welfare State et l'implantation de l'État néolibéral de Reagan, Clinton, Bushes. En Donald Trump, il y a la vérité... Il veut être le prochain président, mais seulement s'il a une chance claire de gagner, c'est-à-dire avec une méga crise aux États-Unis. Mais le 20ème siècle est fini...

( À suivre...) 

Fonte

1. Trumpismo in Dicionário infopédia da Língua Portuguesa sem Acordo Ortográfico [em linha]. Porto: Porto Editora, 2003-2021. [consult. 2021-04-06 15:09:16]. Disponível na Internet: https://www.infopedia.pt/dicionarios/lingua-portuguesa-aao/trumpismo

2. Sobre este momento histórico ver:  DORERTH, Brian. Radicals for Captalism: A freewilling History the Modern american Libertarian Movement. e-book.

3. HOBBES, Thomas. Leviathan (1651)

4. HENGELS, F. A ORIGEM DA FAMÍLIA, DA PROPRIEDADE PRIVADA E DO ESTADO. Disponível PDF .https://www.pstu.org.br/FormacaoConteudo/Livros/07_OK_Engels-Origem-da-familia-do-estado.pdf

5. MAQUIAVEL, Nicolau.  O Príncipe. São Paulo/SP: Universo dos Livros Editora Ltda. 2009. E.book ISBN 978-85-99187-94-4

6. MARX, Karl. O CAPITAL. Crítica da Economia Política. Livro I. Rio de Janeiro/RJ: Civilização Brasileira,1998. Vol. 1.Livro Primeiro: O processo de produção do capital. Mercadoria e Dinheiro, p. 51-172.

7. SMITH, Adam. A Riqueza das Nações. E-book

8. Sobre Totalitarismo ver: ARENDT, H. ORIGENS DO TOTALITARISMO: Antissemitismo, imperialismo, totalitarismo. Editora Companhia de Bolso. e-book; História Online: curso HG. Regimes totalitários https://www.youtube.com/watch?v=1dfvwfL5mnY&ab_channel=Hist%C3%B3riaOnline

9.  HAYEK, F. O CAMINHO DA SERVIDÃO. E-book

10. MISES, Ludwig.  A AÇÃO HUMANA.. Um tratado de economia. 1949. ISBN978-85-62816-39-0. e.book; INTERVENCIONISMO, UMA ANÁLISE ECONÔMICA. e.BOOK

11.  HUSLEY, Aldous. Admirável  mundo novo. E-book

12. ALVES, Ana Carolina Timo. AS REFORMAS EM MINAS GERAIS: choque de gestão, avaliação de desempenho e alterações no trabalho docente. UFMG 2006. Seminário Regulação Educacional e trabalho docente. UERJ.

13. ZOKNER, José.

14.  HAYEK, F. O CAMINHO DA SERVIDÃO. E-book

15.Sobre o assunto ver documentarios Netflix: A DÉCIMA TERCEIRA EMENDA; AMEND (Décima quarta Emenda); TRUMP na american dream.

16. DOHERT, Brian. Radicals for Captalism: A freewilling History the Modern american Libertarian Movement.  P.426-453. "New york-born economist, philosopher, and journalist Murray Rothbard is both loved and rejected cith great passion by vrious fellow libertarians. He was equally at home in the scrum of instititution building and movements politics and in rarified realms of economics and political philosophy and equally capable of making enemies in either area(...) Rothbard intersected Rand's orbit and became sold on the natural rights tradition from her after his initial backgroud in Mises's utilitarian economics. He is(...) the one whose influence explains most about what makes the ideas, behavior, and generl flavor of American libertarianism unique; (...) He lacks Milton friedman's almost universal respect as an economist and commentator. He lacks rand's huge cult following. He lacks Hayek's academic influence."

17. SILVA, M. Trumpismo. Parte 1, 2, 3 https://www.blogger.com/blog/post/edit/3450571318857224147/6109514595587315021https://www.blogger.com/blog/post/edit/3450571318857224147/2686288460665398201, https://www.blogger.com/blog/post/edit/3450571318857224147/4233619281600763174;

 


quinta-feira, 19 de agosto de 2021

BRAZIL: BOLSONARISMO parte 1

 TRUMPISM, SALVINISMO, BOLSONARISMO: CONTRA-ATAQUE TOTALITÁRIO NEOLIBERAL

Marina da Silva

De cara você pensa que vou malhar o Judas, ops, bolsonaro, mas não...ou talvez. Certo é, quero falar da política ou melhor, da necropolítica neoliberal preconizada e receitada  ao mundo para uso na pandemia COVID-19; mas antes, vamos ao "fôlego neoliberal na segunda década do século XXI" onde, numa jogada fenomenal, os grandes capitalistas, destaques para os banqueiros financistas e especuladores de Wall Street, aqueles que criaram a mega crise financeira "subprime" (2008, epicentro nos Estados Unidos), não só se deram bem como de quebra fortaleceram e se apossaram da desilusão e desconfiança nos políticos e na política contra o Estado para fortalecerem seu poder.

"No outono de 2008, a crise hipotecária subprime (...) levou ao desmantelamento de todos os grandes bancos de investimentos de Wall Street, com mudanças, fusões forçadas ou falências."1

Pasmos, norte-americanos e europeus, os mais atingidos pela quebra do sistema, se viram roubados pelos bancos, corretoras imobiliárias, seguradoras e especuladores financeiros que aplicaram um super golpe contra  povo e  Estado.Os ricos foram socorridos pelo Estado, o povo pagou literalmente o pato. 2011 é o marco histórico das manifestações Ocuppy Wall Streetque se iniciaram nos Estados Unidos e se espalharam por toda a União Europeia.  Basta! Socorreram bancos, os 1% ricos que criaram a crise, fizeram feirão de aquisições dos falidos, concentraram mais riquezas e preparam um novo golpe pagando com o "dinheiro público" altíssimos bônus aos executivos enquanto os norte-americanos, impotentes, se culpavam pelo próprio fracasso e perdas  sem se darem conta  de que o mito americano dos "pais fundadores- "american dream" que criaram do nada e no meio do nada uma nação sem ajuda do Estado é a maior das farsas norte-americanas.

"Occupy Wall Street (em português: Ocupe Wall Street), conhecido pela sigla OWS, é um movimento de protesto contra a desigualdade econômica e social, a ganância, a corrupção e a indevida influência das empresas - sobretudo do setor financeiro - no governo dos Estados Unidos. Iniciado em 17 de setembro de 2011, no Zuccotti Park, no distrito financeiro de Manhattan, na cidade de Nova York, o movimento ainda continua, denunciando a impunidade dos responsáveis e beneficiários da crise financeira mundial. Posteriormente surgiram outros movimentos Occupy por todo o mundo."idem

Foi um golpe financeiro abjeto, uma acumulação espúria por expropriação e\ou "despossessão"dos 99% população. To big to fail,  grande demais para falir, o mantra criado e alimentado por Wall Street para continuar espoliando as pessoas e exigir socorros do Estado veio abaixo quando a farra de distribuição de bônus deixou escancarada a função primordial do Estado no capitalismo, em tempos de crise ou não: favoritar os 1% ricos e socializar as perdas para o povão. Empreendedorismo é isto: risco, apostas e se você tem a liberdade para fazer negócios arriscados (ou não) tem responsabilidade e culpa de sua falência.5  Claro que esta lógica prescrita por L.  Mises, Milton Friedman e  F. Hayek no manual "O caminho da servidão" vale  apenas para os 99%,  os cidadãos e cidadãs comuns, classe média, trabalhadores legais e ilegais e uberizados. 

https://www.gettyimages.pt/fotos/occupy-wall-street 17- setembro-2011

"Nenhum outro país desenvolvido, nem mesmo a Grã-Bretanha com sua tradicional divisão social, chega perto das extremas desigualdades de renda e riqueza dos Estados Unidos em 2012. Entre 2001 e 2007, os anos da grande bolha financeira, os 1% superior das famílias americanas ficou com metade do crescimento total de renda do país. Não costumava ser assim; a mudança começou nos anos 1980." 6
À descrença,  desconfiança e desesperança na política e nos políticos tradicionais (o único tipo de político que existe) juntou-se o rancor, a raiva e o ódio, excelentes motores revolucionários para mudar a coisa toda (fim do capitalismo ou distribuição mais equitativa), mas, foram capturados, canalizados para uso estratégico e marketing político de conservadores da direita e esquerda ultraliberais. "O ódio como política" foi usado através do discurso populista "politicamente incorreto" (contra políticos "tradicionais") e abriu espaço para o desabafo e insatisfação popular totalmente deturpado e direcionado para racismos: contra negros, imigrantes ilegais e legais latinos e asiáticos (especialmente contra mexicanos e chineses),  mulçumanos, contra mulheres, comunidades Glbtqia+, contra democratas progressistas (favoráveis ao aborto e casamento homoafetivo) contra a social democracia, socialismo, comunismo e qualquer apelo pela ação intervencionista e reguladora do Estado no  livre mercado, propriedade privada, lucro.O caos financeiro e social (desemprego, endividamento, perda de renda, destruição de famílias, etc)  formou um solo super fértil para parcelas ultra  conservadoras e radicais, totalitárias, racistas, reanimando grupos fascistas-nazistas com presença maciça de militares e religiosos.
Ao final dos anos Noventa do século passado, as práticas neoliberais prescritas ao mundo capitalista a partir de 1973 (início da revolução neoliberal no Chile com o golpe e ditadura militar de Pinochet; 1979 Margareth Thatcher no Reino Unido; 1980 Reagan nos Estados Unidos) davam sinais de esgotamento, principalmente na América Latina com a criação  em 2004 da ALBA ou "alternativa bolivariana"  e eleições de presidentes mais à esquerda:
"O conceito básico da Aliança Bolivariana para os Povos da Nossa América (Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América) é a ajuda mútua entre os países situados na América Latina e Caribe, buscando aumentar a integração econômica, política e social entre estes territórios." 8

A "despossessão" provocada intencionalmente pela crise subprime 2008 levou nações da União Europeia  (Grécia, Irlanda, Portugal, Espanha, Itália, citando algumas)  à falência e à vergonhosa submissão ao FMI, ao Banco Mundial, ao Banco Europeu - Fundo Europeu de Estabilização Financeira e Mecanismo Europeu de Estabilidade da Zona do Euro.O ódio, rancor, descrença e o discurso "politicamente incorreto" (violência, armamentismo, racismos, xenofobia, misoginia, Glbtqia+fobia, etc) foram potencializados pelo uso geopolítico e geoestratégico das nascentes redes sociais no início do século XXI através de compartilhamento, venda e roubo de dados privados de usuários  por hackers, grupos empresariais corporativos, políticos e/ou religiosos corruptos e  conservadores e milícias neoliberais ultra direita e seus institutos e fundações (Ex. Instituto Mises, irmãos Koch, Goldman Sachs), pelo próprio dono do Facebook Mark Zuckeberg.10 A novidade da internet, redes sociais e a parca legislação para crimes  no ciberespaço e a potencialidade  inimaginável de usos de tudo isto criou o "dilema social"11 do século: A quem pertence o século XXI?

***

Com a Rússia quebrada economicamente e o o império soviético desmantelado a partir da queda do muro de Berlim, reunificação da Alemanha seguida pelas guerras nacionalistas no leste europeu e retorno ao mapa geopolítico anterior ao tratado de Versalhes tudo o que se esperava era o domínio da super potência estadunidense no planeta por mais um século, solitariamente. Ledo engano! O mundo já se preparava para o século XXI 12 há umas boas décadas do século XX com mudanças drásticas no processo produtivo (revolução tecnológica, reestruturação produtiva, informatização, robotização, redução de plantas industriais, mecanização com base na microeletrônica,  novas matérias-primas, desterritorialização e  relocalização industrial, possibilidade de uso de mão-de-obra barata ou trabalho análogo ao de escravo em várias partes do planeta), globalização e revolução neoliberal.13 Enquanto os soviéticos decaiam nos anos Oitenta, os NIC's- Novas Nações Industrializadas (sigla em português) brilhavam no sudeste asiático aumentando a competitividade pelo mercado mundial, assim como a ascensão da China e Índia. Em 1999 a China foi aceita na Organização Mundial do Comércio, tornando uma potência industrial, comercial e polo de atração de capitais, a fábrica do mundo.14 Os Estados Unidos entraram num processo irreversível de desindustrialização, desemprego estrutural, aumento do capital financeiro e crises especulativas em Wall Street e empobrecimento de sua população.15 Para os estadunidenses o cenário era "O fim dos empregos, Adeus ao Trabalho  e perda de hegemonia na Ordem Mundial", um imperativo da Condição pós-Moderna, diz David Harvey.16 Tudo foi agravado para a potência Number One, a polícia do mundo, com sua intromissão e guerras pelo controle do petróleo no Oriente Médio desde os anos Setenta e nas guerras neste território contra Irã e Iraque nos anos Noventa, Dois Mil. No cenário doméstico os Estados Unidos iam de mal a pior a partir do momento que corporações neoliberais tomaram literalmente o poder,17 nada de lobbing político, os executivos e Ceo's, destaque para bancos, tomaram o poder de assalto e deram fim "ao american dream".  O ataque de 11 de setembro de 2001 e a super bolha imobiliária que explodiu no colo dos americanos em 2008 foi só a pá de cal na  curta hegemonia de estrela solitária do poder mundial dos Estados Unidos. A partir de 2010 a guerra é a mesma contra os comunistas, só que a potência é outra: a China. A eleição de Barack Obama, o primeiro negro na presidência dos Estados Unidos tinha tudo para garantir fôlego, manutenção e retomada da hegemonia  dos Estados Unidos se, republicanos conservadores ultra-liberais da escola de Murray Rotbart, o ultra radical dos Radicais pelo capitalismo18, não tivessem um plano de dominação que levava em conta a destruição total do Estado sob o comando de asnos palhaços:  nos Estados Unidos, o apresentador, showman Aprendiz, Donald Trump. O que se seguiu foi a comédia do século em termos geoeconômicos e geopolíticos com direito a invasão do Capitólio em 06 janeiro de 2021 após a derrota de Trump para Joe Biden. Como isto foi possível?

(Continua parte 2)

Fonte

1. HARVEY, David. O ENIGMA DO CAPITAL. E as crises do capitalismo. São Paulo, SP: Boitempo, 2011.

2. Sobre o que aconteceu ao povo estadunidense assista os documentários: SAVING CAPITALISM,  A LAVANDERIA; A GRANDE APOSTA, INSIDE JOB. Netflix

3. Sobre OCCUPY WALL STREET ver: https://pt.wikipedia.org/wiki/Occupy_Wall_Street 

4. HARVEY, David. O ENIGMA DO CAPITAL. E as crises do capitalismo. São Paulo, SP: Boitempo, 2011. "Harvey  cunhou a expressão "acumulação por despossessão (ou expoliação) para definir as práticas fundantes da busca por lucro no neolibealismo, incluindo a financeirização, a manipulação de crises e a privatização".

5. SENNETT, Richard. A  CORROSÃO DO CARÁTER. Consequências pessoais do trabalho no novo capitalismo. Disponível na Web.

6. FERGUNSON, Charles H. O SEQUESTRO DA AMÉRICA. Como as corporações financeiras corromperam os Estados Unidos. Rio de Janeiro, RJ: Zahar, 2013.

7. HAYECK, F. O CAMINHO DA SERVIDÃO.

8. ALBA. https://internacional.estadao.com.br/noticias/geral,para-entender-os-blocos-regionais-da-america-do-sul,70002765085; https://brasilescola.uol.com.br/geografia/alca-x-alba.htm; https://brasilescola.uol.com.br/geografia/blocos-economicos-america-latina.htm

9. FERGUNSON, Charles H. O SEQUESTRO DA AMÉRICA. Como as corporações financeiras corromperam os Estados Unidos. Rio de Janeiro, RJ: Zahar, 2013.P:

10. Sobre o tema ver: THE GREAT HACKER. Netflix

11. Assistir documentários: THE GREAT HACKER; SOCIAL DILEMMA, Netflix

12. KENNEDY, Paul. PREPARANDO PARA O SÉCULO XXI

13. RIFFIKIN, J. O FIM DOS EMPREGOS.

14. A nova ordem mundial chinesa https://youtu.be/Dh9QA7hd9pQ

15. SMIL, Vaclav. MADE IN THE USA: the rise and the retreat of American manufacturing. ISBN 978-0-262-31675-0  ebook 

16. HARVEY, David. A CONDIÇÃO PÓS-MODERNA

17. FERGUNSON, Charles H. O SEQUESTRO DA AMÉRICA. Como as corporações financeiras corromperam os Estados Unidos. Rio de Janeiro, RJ: Zahar, 2013.P:

18. DOHERTY, Brian. RADICALS FOR CAPITALISM: A freewheeling history the modern american libertarian movement. ebook

(continua, parte 2)

sexta-feira, 13 de agosto de 2021

BRÉSIL. TRUMPISME partie 4

                                                        TRUMP versus TRUMP

Partie 4

https://www.timesfreepress.com/news/local/story/2016/jan/19/trumps-bill-clintinfidelity-comments-revive-m/345370Ivana s'en va (1977-1992) et Marla Maples entre (1993-1999) et le scandale de la trahison est un super marketing publicitaire pour la marque Trump à l'ère des paparazzi. 

Marina da Silva

Si vous pensiez au divorce, vous aviez presque raison. Mais c'est Trump contre lui-même. Au plus fort de l'ère Ronald Reagan (1980-1989) et de la crise financière des années 1980 lorsqu'on lui a demandé ce qu'il ferait s'il échouait dans ses projets d'exemptions de millionnaires dans la restauration de l'hôtel Commodore et Trump Tower, Donald a répondu au présentateur que s'il le faisait, il serait "candidat à la présidence de la République". La voie politique ambitieuse est ainsi plantée dans l'esprit du public et des fans ; et Donald Trump a usé et abusé de cette "stratégie marketing" (diffamation, menace, harcèlement en mode Roy Cohn") contre le maire de New York et son administration depuis la fin des années 1970, l'humiliant et l'attaquant dans les médias et ouvrant un procès contre La mairie de New York en 1985 pour obtenir 40 ans d'allégement fiscal d'un milliard de dollars  pour la Trump Tower et beaucoup de publicité pour le logo Trump.  

« Et si vous ne pouvez pas, que se passera-t-il ? Demandez au journaliste. "Ensuite, j'attendrai une administration plus progressiste et, surtout, j'attendrai les temps de crise. Dans les mauvais moments, j'obtiens ce que je veux." italique le mien

La vérité est que la folie pharaonique de Trump commencera sa chute et fera de lui une blague dans les affaires et la politique avec son intention de devenir président des États-Unis. Les innombrables prêts bancaires et en bourse pour vos projets payant 14% d'intérêt, plus les achats immobiliers payants et les parisélevé en les valorisant, par exemple le casino Taj Mahal, forcera Trump à faire faillite, à négocier avec les créanciers (banques), à faire défaut sur les fournisseurs, les sous-traitants, les travailleurs. Sa façon "MY WAY", c'était désaccordé, dérapé et fut un échec retentissant. Mais comme le dit le dicton populaire : si je vous dois 1 dólar, c'est mon problème ; si je te dois des milliards de dollars... c'est ton problème ! La lune de miel de la presse se termine-t-elle avec la chute de l'empire Trump ? Non. Trump, le magicien de la publicité et du marketing utilisera "les malheurs" pour se mettre de plus en plus au point : il a pris un risque, perdu et revient pour reconstruire le "rêve américain", même s'il s'agit d'une farce, d'un perdant. Et son second mariage... Est allé au marais aussi. Chaque fois qu'il a un "problème", Trump blâme son mariage, les exigences du mariage, être un père, un mari, un homme d'affaires prospère... Au revoir Marla !

***

Nous sommes arrivés au 21ème siècle ! Donald Trump est un oncle, célibataire convoité, faisant défiler de belles femmes partout où il va et négociant la faillite de ses entreprises en sa faveur et donnant des « tuyaux » à nombre de ses créanciers. En 2001, il regarde l'attaque terroriste du 11 septembre depuis sa fenêtre dans la Trump Tower et, bien sûr, il se rend dans les médias pour se présenter. Depuis l'élection de l'acteur et lutteur Jesse Ventura, un extraterrestre en politique, au poste de gouverneur de l'État du Minnesota en 1998, Trump a sérieusement envisagé de devenir président. Lorsqu'il rend visite à son "ami" Ventura Trump veut juste savoir qui a fait sa campagne "politiquement incorrecte". De 1999 à 2000, Roger Stone, autoproclamé agent provocateur1, en réalité sale jeu politique et de très bas niveau, s'efforcera de faire de Trump président. Mais réticent et incapable de faire face aux défaites, Trump au dernier moment, comme il l'avait fait auparavant, décline l'invitation : il attendra le bon moment (le même qu'attendre les grandes crises et le chaos) quand il pourra être sûr qu'il peut gagner.  A gagné Bush, 43e président [2001-2008], fils de George H. W. Bush, 41e président américain [1989-1993] et la « Guerre contre le terrorisme » commence, c'est-à-dire Les États-Unis jouant la terreur au Moyen-Orient :

« Les attentats terroristes du 11 septembre ont eu lieu huit mois après le début de son premier mandat. Bush a répondu à l'attaque avec ce qui est devenu la doctrine Bush : il a lancé une « guerre contre le terrorisme » et une campagne militaire internationale qui comprenait la guerre en Afghanistan en 2001 et la guerre en Irak en 2003. Il a également promu des politiques liées à l'économie, à la santé, à l'éducation, à la réforme de la sécurité sociale, un amendement à la Constitution pour interdire le mariage homosexuel et a promulgué des lois qui ont entraîné des réductions d'impôts à grande échelle, ainsi que comme promulguant le Patriot Act. »2

Le Patriot Act a autorisé et permet de traiter comme un ennemi et de pratiquer le terrorisme contre les minorités sur le sol américain, même contre les citoyens américains ou les citoyens nés aux États-Unis, provoquant une augmentation inimaginable de la xénophobie, de l'homophobie, du racisme contre les Afro-Américains, les Asiatiques, les musulmans, la misogynie, régression des droits civiques, « chincanophobie » (aversion profonde pour les Mexicains)3, etc, et tel aussi, un côté sombre, une tache depuis la « création » de la nation.4 Dans ce contexte historique, Trump comprend que cela ne peut être que Président par l'un des grands partis politiques d'Amérique : Parti républicain ou Parti démocrate. Un rêve impossible étant "la blague" depuis avoir laissé cette intention manifeste dans les années 1990. Mais le 21e siècle est arrivé avec toute la force de « l'entrepreneuriat » et  les émissions de téléréalité ou BB's (Ex. : As Kardashians, BBB's Brasil, à l'antenne depuis janvier 2002) fruits de la révolution des moyens de communication avec internet et les réseaux sociaux, connectant instantanément n'importe qui, qui y a accès, sur la planète. En 2004, Trump est show,  pop star, célébrité et animatrice de l'émission The Apprentice  énorme pénétration et énorme popularité dans maisons américaines.            

                      

https://tvefamosos.uol.com.br/noticias/afp/2016/12/10/o-aprendiz-o-programa-que-fez-trump-entrar-nos-lares-dos-eua.htm

Ce n'est pas seulement le 11 septembre qui a choqué les États-Unis et le monde au 21e siècle. Restructurations productives, mondialisation des marchés, désindustrialisation aux Etats-Unis, "l'expérience néolibérale" ont aggravé le chômage, la concentration des richesses (émergents riches), la spéculation financière et immobilière, ont conduit à diverses "ruptures" ou crises générées dans le " casino " Wall Street et une augmentation absurde de la pauvreté et de la misère dans le monde.5 Dans les premières années du 21e siècle, une étude de la CFI a dressé un tableau terrible de la faim dans le monde : 

"une étude réalisée par l'institut privé IFC (International Finance Corporation) lié à la Banque mondiale et à la BID (Banque interaméricaine de développement) sur la façon dont la pauvreté mondiale est un marché de capitaux potentiel, c'est-à-dire que la pauvreté peut générer beaucoup de richesse. Comment ? (...) L'étude dit que « les quatre milliards de personnes qui vivent dans la pauvreté ont un pouvoir d'achat de 5 000 milliards de dollars »

Étonnante! Les quatre milliards de pauvres qui représentent 72 % de la population mondiale sont un marché sous-estimé, « important et sous-alimenté » ! Quatre milliards de personnes, vivant en dessous du seuil de pauvreté, c'est-à-dire devant survivre avec 1,5 à 4 dollars par jour, peuvent encore enrichir les quelques riches du monde ! C'est un paradoxe ! L'enquête IFC, nail and chair de la Banque mondiale/BID s'est enfoncée profondément dans la pauvreté, a suivi, cartographié, représenté graphiquement et est arrivée aux données suivantes : géographiquement, la plus grande concentration de pauvres se trouve en Asie et au Moyen-Orient - là-bas ce sont 2,86 milliards d'êtres humains qui peuvent être exploités et générer un marché de 3,47 billions de dollars. Des milliards !


 "6 
www.google.com.br/images Là où nous voyons la déshumanisation, l'IFC voit des « opportunités », une énorme armée de main-d'œuvre à exploiter et/ou réduire en esclavage. 

" Qui est-ce qui a dit la misère c'est juste ici ? Qui a dit que la misère ne riait pas ? Qui pense qu'on ne pleure pas la misère au Japon ? Qui dit qu'il n'y a pas de trésors dans la favela ? »7 Oui, il y a la misère, la pauvreté, la diminution de la classe moyenne dans les pays du « Premier Monde » comme le Japon, le Royaume-Uni, les États-Unis et même dans les pays modèles de la Etat providence européen social. Et bien sûr au Brésil... Non. NE PAS? Le Brésil était dans la « vague rose », un mouvement de retrait partiel des pratiques néolibérales qui a conduit environ 50 millions d'habitants au bloc de la pauvreté, de la misère, de l'extrême misère dans les années 1990, notamment avec Fernando Henrique Cardoso, le prostitué néolibéral qui a agi pour le démantèlement de l'État, par la fin ou la réduction protections sociales et du travail, sous-investissement dans la santé, l'éducation, le logement, l'assainissement de base, la culture ; durcissement des salaires de la fonction publique (une bonne partie de la classe moyenne classique), baisse des revenus généraux et des bas revenus (salaire minimum) en particulier ; privatisations considérées comme nuisibles au Brésil en tant que nation et puissance régionale en Amérique du Sud (période connue sous le nom de A privataria tucana8 ou parti PSDB). Ce qui était, d'un point de vue géopolitique et géostratégique, extrêmement important. Imaginez un pays ami des États-Unis et pouvant être son "bras ou club" pour garantir l'hégémonie nord-américaine sur le continent qui, après tout, était déjà déclaré possession des nord-américains depuis le début du 19e siècle : À l'Amérique, les Américains ! "Lula est l'homme" ! Affirme Barack Obama. Élu président du Brésil pour deux mandats consécutifs (2003-2009), Lula a fait de Dilma Rousseff son successeur pour deux mandats supplémentaires (2010-2018), le dernier mandat étant usurpé par un coup d'État orchestré au Congrès national, impliquant des politiciens de l'agrobusiness;   les fédérations de l'industrie (mis en évidence Fiesp, São Paulo), les fédérations et associations commerciales et de services, les dirigeants évangéliques (évangéliques corrompus) et les groupes d'extrême droite (militaires des forces armées, policiers, délégués, juges, miliciens) et la puissante Organisation Globo et affiliés et autres. Une erreur géopolitique et géostratégique phénoménale qui coûte cher au Brésil et, croyez-moi : à la superpuissance des États-Unis d'Amérique. 
Y a-t-il de la vérité chez Sergio Moro ?9
Foto Marina da Silva. 

Lulisme, Petisme ou gauchisme a été un moment de prospérité et de réduction de la pauvreté et de l'extrême misère au Brésil, qui s'est éteint avec un "coup d'État", et l'emprisonnement de Lula pendant 580 jours en 2018 par un juge corrompu et stupide, Sérgio Moro pas si contenu  devant les lumières et les projecteurs, manipulation de l'Organisation des frères Marinho and co et  a déformé à jamais les enquêtes de la police fédérale sur la corruption et les crimes commis par l'opération Lava Jato de la police fédérale.

De retour aux États-Unis... 21e siècle.

Et encore une autre crise financière créée par les milliardaires parieurs de Wall Street : crise des subprimes (2008) épicentre aux États-Unis et étendue à l'Europe (2011). Plus terrible que le krach boursier de 1929 à New York, cette crise créera une opportunité pour le premier président noir des États-Unis : Barack Obama ; la montée des démocrates progressistes et, en même temps, le renforcement des mouvements extrémistes, de droite, nazi-fascistes aux États-Unis et dans le monde. Les effets délétères et déstabilisants sur la population, à la fois économiques et la perte de confiance dans les politiciens républicains et démocrates dits traditionnels (libéraux, conservateurs, néo-conservateurs) créeront la "tempête parfaite" pour la prise de pouvoir par l'anarcho libertaire. -des capitalistes qui défendent les idées de Murray Rothbart, ennemis de l'État, radicaux du capitalisme et amis de la liberté et de l'individualisme et de la propriété privée et des marchés libres et du sexe libre et pas de guerres, et... la paix mondiale. En fait, un mélange d'idées cueillies ici et là (Mises, Hayek, Milton Friedman, Ayn Rand, Barry Goldwater, R. Lèfreve, M. Rothbart citant les plus populaires dans les milieux intellectuels et étudiants) battues au mixeur, s'étalait sur Les universités américaines, relayées dans les pamphlets, les journaux, les magazines, la radio, la télévision, les think tanks, les associations, les ONG, les instituts, etc. discuté dans les réunions et séminaires arrosé de LSD, de cocaïne, de marijuana, d'alcool ;10 et,  potentialisé à l'ère d'Internet et de la création de réseaux sociaux sur Google, Orkut, Youtube, Twitter, Facebook, Reddit, Snapchat etc.  qui s'effondrera sur la fondationLe Mouvement"11 dirigé dans le monde entier par Steve Bannon.  SANS LES RÉSEAUX SOCIAUX et l'utilisation stratégique des données privées pour frauder, oups, influencer les élections par Cambridge Analytica12, les chances de Trump d'être président des États-Unis étaient une comédie, une super blague.

TRUMPISME

(à suivre...)


La source

1.Sobre Roger Stone ver documentário: GET ME ROGER STONE https://www.netflix.com/watch/80114666?trackId=13752289&tctx=0%2C0%2C6df28dc650edbb4e3a392c47d2c07400901e5175%3Aba3386807bc8120b51e9994f462e4fc97d492872%2C6df28dc650edbb4e3a392c47d2c07400901e5175%3Aba3386807bc8120b51e9994f462e4fc97d492872%2Cunknown%2C

2. Sobre o ATO PATRIOTA ver: https://pt.wikipedia.org/wiki/George_W._Bush;  SOBRE George H. W. Bush, 41º presidente dos EUA ver https://share.america.gov/pt-br/tributo-a-george-h-w-bush-41o-presidente-dos-eua/ "George Herbert Walker Bush, o 41º presidente dos Estados Unidos, morreu em 30 de novembro aos 94 anos de idade.Ele foi o presidente mais longevo da história dos EUA e um estadista cujo serviço ao seu país se estendeu por toda a sua vida adulta. Antes de se tornar presidente, ele atuou em cargos que variaram desde piloto da Marinha até diretor da Agência Central de Inteligência, além de vice-presidente dos Estados Unidos. Como presidente, de 1989 a 1993, Bush ajudou a marcar o início da propagação da liberdade e do livre mercado. O Ocidente prevaleceu na Guerra Fria, e o Muro de Berlim foi derrubado, resultando em uma Alemanha unificada. Bush também assinou dois tratados visando reduzir drasticamente a ameaça de uma guerra nuclear."

3. Chincanos, chincanofogia: termos pejorativos para se referir aos mexicanos legais e nascidos nos Estados Unidos.

4. Sobre a farsa "terra das oportunidades, liberdade, direitos, democracia" para qualquer um no solo americano e blá assista os documentários: AMEND: Figth for América https://www.netflix.com/watch/80219054?trackId=13752289&tctx=0%2C0%2C422b2198492ebd8984e2a40d7e01e8df1af20d67%3A6987438d52514a8edb86f48eab293839795de457%2C422b2198492ebd8984e2a40d7e01e8df1af20d67%3A6987438d52514a8edb86f48eab293839795de45 7%2Cunknown%2C; 13ª EMENDA https://www.netflix.com/watch/80091741?trackId=13752289&tctx=0%2C4%2C422b2198492ebd8984e2a40d7e01e8df1af20d67%3A6987438d52514a8edb86f48eab293839795de457%2C422b2198492ebd8984e2a40d7e01e8df1af20d67%3A6987438d52514a8edb86f48eab293839795de457%2Cunknown%2C

5. SMIL, Vaclav. MADE IN USA: The rise and retreat of American Manufacturing. the MIT Press Cambridge, Massachusetts, London, England. ISBN e-book 978-0-262-31675-0;  HARVEY, David. O ENIGMA DO CAPITAL E AS CRISES DO CAPITALISMO. São Paulo, SP: Boitempo, 2011; DAVIS, Mike. PLANETA FAVELA. São Paulo: Boitempo, 2006.

6. SILVA, Marina da. Brazil: QUANTO MAIS POBREZA MELHOR. Os próximos quatro bilhões. Leia aqui no blog

7. MISÉRIA NO JAPÃO canção de Ney Matogrosso. https://youtu.be/vZsBqKD9gGI

8. RIBEIRO Jr., Amaury. A PRIVATARIA TUCANA.Geração editorial, 2013

9. Sobre o juiz parcial que usou a mega Operação Operação Lava jato para ajudar derrubar a presidenta Dilma Rousseff, prender sem provas Lula e inviabilizar sua candidatura e aliar-se a extrema direita militar para eleger um asno para presidente ver: The Intercept: OPERAÇÃO VAZA JATO. https://theintercept.com/2020/06/09/vaza-jato-um-ano/

 10. Sobre a primeira e segunda onda da retomada das ideias "mercado livre, propriedade privada, estado mínímo" ver: DOHERTH, Brian. RADICAIS FOR CAPITALISM: a freewilling history of the modern american libertarian moviment.

11. Sobre a atual onda do anarco-capitalismo libertariano ver: DOHERTH, Brian. RADICAIS FOR CAPITALISM: a freewilling history of the modern american libertarian moviment; 

12. Sobre a atuação da empresa Cambridge Analytica (Steve Bannon foi vice-presidente) nas eleições presidenciais em vários países desde os anos 1990's e principalmente na saída do Reino Unido da União Europeia- Brexit; eleições dos EUA (2016), Brasil (2018) ver: https://www.netflix.com/watch/80117542?trackId=13752289&tctx=0%2C3%2C6df28dc650edbb4e3a392c47d2c07400901e5175%3Aba3386807bc8120b51e9994f462e4fc97d492872%2C6df28dc650edbb4e3a392c47d2c07400901e5175%3Aba3386807bc8120b51e9994f462e4fc97d492872%2Cunknown%2C;

sábado, 7 de agosto de 2021

BRAZIL: PAI

 ELE, O PAI

Sérgio Antunes de Freitas

A paternidade tem quatro fases!
Na primeira, o sujeito não tem noção do porvir. Às vezes, tem um receio distante, quando pensa na responsabilidade de zelar por outra pessoa incapaz nos primeiros anos de vida. Mas, geralmente, o desinteressado nem pensa nisso, diferentemente da mulher, envolvida pela hipótese da maternidade desde criança.
Na segunda, surpreendido com a gravidez da companheira, passa a temer pela vida do filho a cada segundo. E com o seu futuro, bem antes do nascimento. Virá com saúde? Será um bom esportista? Vai se formar em uma boa faculdade?
Começam os sonhos também. Eu vou andar de bicicleta com ele. Ou ela! Vou comprar álbuns de figurinhas. Vou levar à praia, ao cinema, ao parque de diversões.
Chega a terceira fase, na qual recebe o definitivo e honroso título de “papai”. É o tempo da realização dos sonhos, mas acrescida de muitas tarefas: trocar fraldas, pentear os cabelos, escovar os poucos dentes, tudo no maior mau jeito! E levar para a escola, perguntar como foram as aulas, dar os parabéns pelas boas notas nos exames, colocar para dormir, contando histórias e cantando músicas suaves. Nem parece aquele troglodita do futebol aos sábados.
Tudo isso vai passando, deixando rastros indeléveis de saudades emocionantes, até quando deixa de ser o pai, no formato convencional, e passa a ser “ele”, em uma quarta fase.
Um mundo paralelo começa a surgir!
- Mãe, eu vou acampar com meu namorado neste fim de semana.
- Pede para ele.
- Mas, Mãe, eu sou maior, vou com o meu dinheiro, não preciso pedir nada para ninguém.
- Pede para ele, eu já disse!
Dali a pouco, volta a própria felicidade: - Mãe, ele deixou!
- Ele é um banana! Faz todos os seus desejos.
E lá vai a filha, feliz pela expectativa do passeio e por se sentir amada e prestigiada por ele.
Quando está chegando a famosa data, a conversa é outra.
- Mãe, o que você vai fazer para o almoço no Dia dos Pais.
- Não sei ainda. Qual a sua sugestão?
- Eu adoro aquele macarrão com queijo catupiry.
- Boa ideia, vou fazer isso mesmo. Está decidido!
- Mas ele gosta?
- Ele come!
No fundo, a sábia mulher está dando o melhor presente para ele, a felicidade dos filhos.
Há outros diálogos entre mãe e filhos, nos quais ele é sujeito também.
- Mãe, eu vou fazer aquela coisa. Você sabe qual, né?
- Não vai, não!
- Por quê?
- Porque ele não vai gostar!
Assunto encerrado! Decisão tomada! Qual seria a coisa? Ninguém jamais saberá. Muito menos, ele. Mas a mãe atingiu seu objetivo com eficácia, usando o pronome trivial.
Na verdade, existe uma fase anterior a todas essas descritas.
Ainda no paraíso, também há diálogos assim: - Altíssimo, tem um indivíduo aí fora, querendo nascer para ser pai.
- Deixa comigo, Pedrão!
Uma luz se aproxima do pretendente e pergunta: - Você quer isso mesmo, meu filho? Tem certeza?
- Sim, Senhor!
- Você sabe das dificuldades, das responsabilidades, dos riscos desse desejo?
- Sim, Senhor!
Então, uma mão invisível acaricia a sua cabeça, enquanto é liberada a porta: - Vá, meu filho! Vá ser feliz!
Sérgio Antunes de Freitas
Agosto de 2021