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sexta-feira, 3 de dezembro de 2021

BRAZIL: TRUMPISME partie 6

  LE TRUMPISME FAIT L'AMÉRIQUE PETIT

Marina da Silva

Partie 6

Alors...

Si vous avez suivi la série de textes sur « Trumpism » (parties 1, 2, 3, 4, 5) ici sur le blog, vous savez bien, ou pas, que j'utilise le terme « Trumpism » pour désigner, en fait, ce qu'on appelle classiquement du néolibéralisme ou retour aux pratiques  le libre marché économique et l'ensemble du processus complexe économique, politique, géopolitique, géoéconomique, géostratégique, social, culturel, etc. qui s'inscrit dans le paquet néolibéral dans le contexte de la mondialisation, de la révolution technico-scientifique appliquée à la production et des réflexes dans le monde de travail, révolution des moyens de transport et de communication à partir des années 1970.1

Le 20ème siècle a apporté de sérieuses inquiétudes au système et à l'ordre capitalistes : interventionnisme2, régulation du marché économique, planification et gestion par l'état d'un système qui ne supporte pas la régulation, la démarcation, le protectionnisme, les blocages ou obstacles de toute nature à sa croissance et développement. En fait, le système capitaliste souffre, souffre de cette condition nécessaire : se répliquer continuellement de manière élargie sur tout et tout le monde géométriquement pour se maintenir vivant et miser sur les innovations pour maintenir des taux de profit élevés, même si ces « innovations » sont, en le monde du travail, le retour à des formes précaires et sauvages d'exploitation du travail (pratiques qui ont conduit à des luttes pour les droits sociaux et du travail comme le temps de travail, le salaire, etc.) comme l'utilisation du travail analogue à l'esclavage et à l'esclavage des main d'oeuvre. Et le 20e siècle n'a pas seulement remis en cause le capitalisme sauvage, il a également mis en banque des expériences réelles de nouveaux ordres pour le système :

* Première Guerre mondiale (1914-1918);

* La révolution socialiste russe en 1917 pendant la Première Guerre mondiale ;

* Les expériences totalitaires du national-socialisme et des fascismes (Allemagne, Espagne, Italie, citant les plus importantes) ;

* Démocratie sociale, anarchie ;

* Le krach boursier de New York en 1929 ;

* New Deal de F. D. Roosevelt - 1933 en réponse à la grande dépression qui a suivi la crise financière de 1929 (Inspiration for the Welfare State of Keynes) ;

* La Seconde Guerre mondiale et la victoire des idées keynésiennes appliquées en Europe dans la reconstruction ;

* Division du monde en deux blocs : « les communistes X capitalistes et la « guerre froide »…etc) ;

Laissez-faire ou chant du libre marché, c'est-à-dire pas de régulation, d'intervention, de planification du marché économique par l'État (marché du travail inclus), propriété privée, individualisme extrême, égoïsme, cupidité (tout pour moi, rien au autres); liberté (faire ce que l'on veut avec son propre argent et l'argent des autres) les fondements fondamentaux du capitalisme étaient menacés par le renforcement des idées socialistes, communistes, anarchistes, social-démocrates et national-socialistes3. le capitalisme monopoliste, très vanté par les « Radicaux pour le capitalisme » étonnamment, la croissance et le développement du système se font sous l'égide et les auspices de l'ETAT4. Oui, l'Etat a toujours été et sera toujours au service des capitalistes, surtout gros capital. Des mises en garde contre les dangers d'un interventionnisme étatique croissant et séduisant sont présentes dans les discours des politiques et des économistes. Les principaux penseurs préoccupés par le danger imminent de "l'interventionnisme" sont Ludwig Mises et FA Hayek de l'école autrichienne d'économie, et leurs travaux sont les fondements et les bases de la reprise stratégique des idéaux de libre marché, de liberté, de propriété privée, d'individualisme, égoïsme au poste - Seconde Guerre mondiale. Mises et Hayek comprennent que le chaos installé en Europe par les deux guerres mondiales, la révolution russe et la crise de 1929, plus la montée des régimes totalitaires, entravent et rendent impossible toute défense du libre marché. C'est une cause perdue dans le Vieux Monde en guerre et la solution est de retirer le culte et l'éloge du marché libre, le culte du capitalisme radical de la scène européenne, à la Terre Promise, le Nouveau Canaan du Nouveau Monde, L'Amérique, actuellement connue sous le nom simple : États-Unis.

Mises et Hayek obtiennent un soutien financier sans restriction, un accès aux universités et aux médias, et s'associent avec des « conservateurs »5, mis en évidence par Milton Friedman, et fondent la société Mont-Pèlerin de défense mondiale du libre marché, de la propriété privée, de l'individualisme, de la liberté et du blabla. et aussi aux soi-disant libertaires, défenseurs des mêmes idées. En Amérique, ils ont planté le drapeau et les idées et ont commencé à en récolter les fruits à partir des années 1970. 1973 est l'année qui marque le début du mouvement néolibéral, des pratiques néolibérales mises en œuvre au Chili et dans la dictature sanguinaire d'Augusto Pinochet. Tout ce voyage du monde, très bien articulé et mené, depuis les États-Unis et sous prétexte d'interdire le communisme et l'interventionnisme étatique de quelque nature que ce soit, est raconté par Brian Dohert dans Radicals for Capitalism. La manière dont le nouvel (?) ordre mondial néolibéral s'est imposé peut être évaluée nation par nation dans les pays dits du Premier Monde, dans les nations sous-développées et en développement et dans les nouvelles nations industrialisées, les tigres asiatiques. Mais sa perfection développementale est mieux comprise dans la nation numéro un : les États-Unis à partir du moment où Ronald Reagan arrive à la Maison Blanche. L'ère Reagan [1981-1989] ou Reaganomics sur le plan politico-économique se caractérise par : la dérégulation de l'économie ; allégements fiscaux pour les grands capitaux et baisses d'impôts pour les riches ; coupe brutale des dépenses sociales publiques ; augmentation des dépenses de défense, citant les fameux quatre piliers du plan :

« Au cours de la campagne de 1980, Ronald Reagan a annoncé une recette pour réparer le gâchis économique du pays. Il a affirmé qu'un fardeau fiscal excessif, une réglementation gouvernementale excessive et des programmes de dépenses sociales massifs entravaient la croissance. Reagan a proposé une réduction progressive de 30 % des impôts au cours des trois premières années de sa présidence. La majeure partie de la réduction serait concentrée dans les niveaux de revenu plus élevés. La théorie économique derrière la sagesse d'un tel plan a été appelée SUPPLY SIDE ECONOMY ou DRIP ECONOMY."6 Google translation

L'ère Reagan marque « la fin du rêve américain ».7

Que pense un individu sur la planète Terre de l'Amérique, des États-Unis d'Amérique ? Sans cligner des yeux et rapidement les réponses :

* Ils sont les propriétaires du monde,

* Liberté,

* Égalité,

* Citoyenneté,

* La démocratie,

* Possibilité de s'enrichir en travaillant dur (pour tout être humain qui s'aventure légalement ou illégalement),

* Pays du premier monde, super développé,

*Innovation, progrès, puissance, supériorité techno-scientifique, etc.

Tous les « chemins mènent aux États-Unis d'Amérique » ! Pour paraphraser la maxime bien connue de l'Empire romain. Puissance numéro un et pays de rêve ! « Aux États-Unis, il existe des valeurs comme la démocratie. En démocratie, l'opinion publique a une certaine influence sur la politique. Ensuite, le gouvernement prend des mesures déterminées par la population. C'est ce que signifie la démocratie. idem

Et le retour au libre marché a utilisé, abusé et fraudé les principes, les fondements, la rhétorique de la démocratie américaine pour que les grandes entreprises prennent le contrôle, exploitent et s'approprient l'État, le peuple ; la richesse produite en les concentrant sur un groupe restreint de riches et de milliardaires, favorisant le chômage, la pauvreté et la misère. Une inégalité socio-économique-politique brutale et sans précédent dans la superpuissance, renforcée et facilitée par des innovations techno-scientifiques dans les moyens de production, de communication, de technologie de l'information, de transport qui ont permis la réduction des installations industrielles, la robotisation et, surtout, la délocalisation des industries en interne et en externe en modifiant la géographie de la production marchande, la précarité globale du monde du travail et les flux de capitaux.8

La concentration des richesses est la concentration du pouvoir politique sur le corps social et se situe au début du capitalisme (passage du système féodal au capitalisme) et surtout aux XVIIIe et XIXe siècles. Cette concentration des richesses et du pouvoir devient incommensurable au XXe siècle avec la cristallisation des pratiques néolibérales comme ordre dominant : mondialisation des marchés, fin du socialisme/communisme réel, dépassement du capital productif par le capital financier spéculatif et dévoilement et exposition  la fin du rêve américain et du mythe de la démocratie.9

Depuis l'attentat terroriste du 11 septembre 2001, les veines des États-Unis ont été mises à nu et son territoire aussi, et avec l'émergence et la vulgarisation du web et des réseaux sociaux tels que Twitter et Facebook, une autre histoire de l'Amérique devient connue de tous. individu sur la planète et pas seulement dans la fiction ! Et maintenant Joseph ?10 MARCHÉ LIBRE sans contraintes, jauges, harnais, barrières, sans gouvernement à partir des années 197011 conduira à des crises financières qui dilapider les revenus et l'épargne des gens, favorisé une concentration absurde de la richesse et un abîme énorme entre les pauvres et les riches, investissant de plus en plus dans des stratagèmes illégaux de la dépossession et l'expropriation des citoyens, maintenant connue sous le nom de Mises les définit : les consommateurs !12 Les crises financières à partir des années 1970 sont-elles des crises inhérentes au système capitaliste ou sont-elles intentionnellement créées par les propriétaires du monde à Wall Street ? Le capitalisme est-il pour tout le monde ou est-ce juste pour quelques-uns ? Si les entreprises s'emparaient des élections et avec elles le pouvoir de légiférer sur la concentration des richesses uniquement pour quelques riches, 1% de la population américaine, est-ce de la DÉMOCRATIE ? L'État dominé par les riches 1% est-il le problème ?

La crise financière de 2008 a laissé ouverte la farce néolibérale sur : la liberté, la démocratie et l'attachement à l'État. Le peuple américain déteste l'État, c'est un endoctrinement aliénant ; mais les riches 1% aiment et louent l'état papa, état paternaliste qui sauve les riches et baise avec les gens ! AU GROS POUR ÉCHOUER ! Quel pays est-ce, les USA, QUI SAUVE LES RICHES AVEC LA SUEUR, LE SANG, LES LARMES ET L'ÉLIMINATION DE SA POPULATION ?13 Oui, l'Etat au service des néolibéraux, au service des grandes entreprises, des corporations, des spéculateurs du monde entier EST LE PROBLÈME ! LES ÉTATS-UNIS ONT UN PROPRIÉTAIRE ! Le « contrat social »14 où la société remet ses forces politiques à la figure de l'État pour administrer au nom de tous, c'est-à-dire démocratiquement, a été déchiré, brisé, merdé et montré : plus que conflit et contradiction, le néolibéralisme expose ce que chacun est chauve à savoir : il y a une guerre des classes, la classe des riches contre contre la classe de ceux qui vivre du travail15, soit 99% de la population. Et le 1% est gagnant !

C'est là qu'intervient Donald Trump ! Si tout le mythe des conneries des pays fondateurs, de la liberté, de l'égalité des chances, du rêve américain, de la démocratie et du blabla valait quelque chose aux États-Unis, Trump ne serait jamais élu président de la puissance numéro 1. Trump est la tragi-comédie de l'apogée du néolibéralisme dans les États-Unis : corruption et corrosion du corps politique qui s'étend à l'ensemble de la société. Depuis Trump, les rideaux sont tombés pour de bon, et avec eux tous les mythes de la fondation de la nation : l'opportunité est l'opportunisme ; la démocratie représentative est factice, fausse et corrompue ; la liberté d'investir leur propre argent est la liberté tout va pour les riches 1%, les blancs, les racistes, les misogynes, les Glbtqia+phobiques, les xénophobes (en particulier pour les Mexicains, les Asiatiques (chinois), les Latinos (Amérique centrale et du Sud) et d'autres minorités indigènes ; le L'État est un problème pour les dépenses publiques sociales sur la classe ouvrière et un vrai papa pour sauver et entretenir le parasitisme néolibéral des riches 1%.

La MISSION US CIVILIZATION16 dans le monde est la plus grande de toutes les farces et Donald Trump est le summum du mensonge néolibéral.


MAIS POURQUOI DONALD TRUMP ?


(SUIVRE)

La source

1. DOHRETY, Brian. Radicals for Capitalism A freewheeling History of the Modern American Libertarian Moviment. BBS Public Affairs. N.Y. e-book

2. MISES, L. Intervencionismo, uma análise econômica. (1940) e-book; Ação Humana: um tratado de economia. 1949. 31ª edição.  ISBN 9788562816390/ e-book;

3. HAYEK, F. A. O caminho da servidão. 1944. e-book

4. BRAVERMAN. H. Trabalho e Capital Monopolista.Rio de Janeiro: editora Guanabara Koogan S.A, 1987.

5. GOLDWATER, Barry M. Conscience of a Conservative. Stellar Classics, 2013. e-book

6. U.S HISTORY. https://www.ushistory.org/us/59b.asp

7. CHOMSKY, Noam. O fim do sonho americano .https://www.youtube.com/watch?v=_FtpgDvWjkQ&list=PLL9nZoHHkbKDIQpjpGMerHPZT4mdUTe3V&index=5&ab_channel=AMentiraemQueVivemos

8. HARVEY, David. A condição pós-moderna. São Paulo: Edições Loyola, 1992.

9. Sobre o tema ler:   HARVEY, David. O ENIGMA DO CAPITAL e as crises do capitalismo; FERGUNSON, Charles H. O SEQUESTRO DA AMÉRICA. Como as corporações financeiras corromperam os Estados Unidos. Rio de Janeiro: editora Zahar, 2013. E assista os documentários: A CORPORAÇÃO;  INTERN JOB; O FIM DO SONHO AMERICANO; SAVING CAPITALISM. Disponíveis no Youtube e Netflix.

10. ANDRADE, Carlos Drumond DE. 100 POEMAS.Belo Horizonte: editora UFMG, 2002. P.114

11. HARVEY, David. O ENIGMA DO CAPITAL e as crises do capitalismo. 

 Apêndice 2

INOVAÇÕES FINANCEIRAS E O SURGIMENTO DO MERCADO DE DERIVATIVOS NOS EUA, 1973-2009

1970. Início dos certificados de valores mobiliários baseados em hipotecas.

1972. Abertura da Agência de Mercado de Moedas e Futuros de Chicago.

1973. Agência de Opções de Câmbio de Chicago; início do comércio sobre capitais futuros.

1975. Comércio em papéis do Tesouro dos EUA e ações de futuros baseadas em hipotecas.

1977. Comércio em ações de futuros do Tesouro.

1979. Comércio sem regulações e sem prestação de contas legais, especialmente nos futuros de moedas, torna-se prática comum. Surge o “sistema bancário às escuras”.

1980. Novos mecanismos para investimentos em derivativos vinculados a moedas estrangeiras, currency swap.

1981. Criação do seguro sobre portfólios; mecanismos para investimentos em derivativos vinculados a taxas de juros estrangeiras, interest rat swap; mercados de futuro em eurodólares, certificados de depósito e instrumentos do Tesouro.

1983. Mercados de opções em moedas, valores de ações e instrumentos do Tesouro; criação das obrigações de pagamento tendo propriedades como garantia.

1985. Aprofundamento e ampliação dos mercados de opções e futuros; início do comércio virtual e criação de modelos de mercados; criam-se estratégias de arbitragem estatística para derivativos.

1986. Unificação dos mercados de ações, opções e comercio de moedas globais, o Big bang.

1987-1988. Criação das Obrigações de Dívidas Colateralizadas (CDOs), assim como das Obrigações de Ação Colateralizadas (CBOs) e Obrigações de Hipoteca Colateralizadas (CMOs).

1989. Novos mecanismos para investimentos em futuros de taxas de juros.

1990. Criação de mecanismos para investimentos em insolvência no crédito e índices de ações.

1991. Aprovação de veículos de investimento “fora da contabilidade”, também conhecidos como entidades de interesse especial ou veículos de investimentos especiais.

1992-2009. Rápida evolução do volume do comércio por todos esses instrumentos. O volume desse comércio insignificante em 1990, chegou a mais de 600 trilhões de dólares por ano em 2008.

12. MISES. L. AÇÃO HUMANA. e-book

13. Sobre o massacre e roubo dos cidadãos e cidadãs estadunidense e o socorro do Estado aos ricos e especuladores que criam "criam" ou se aproveitam de crises ver: PRINCIPAIS CRISES E AJUDAS ESTATAIS A EMPRESAS, 1973-2009 e, HARVEY, David. O ENIGMA DO CAPITAL e as crises do capitalismo; Apêndice 1; FERGUNSON, Charles H. O SEQUESTRO DA AMÉRICA. Como as corporações financeiras corromperam os Estados Unidos. Rio de Janeiro: editora Zahar, 2013. 

14.ROUSSEAU, Jean-Jacque. O Contrato social. e-book

15. ANTUNES, Ricardo.

16. kISSINGER, H. ORDEM MUNDIAL. e-book

AMEND (14ª EMENDA). Documentário Netflix sobre a luta dos afro-americanos por direitos civis desde a abolição  da escravidão.

terça-feira, 30 de novembro de 2021

BRAZIL: GÊNERO VERMELHO

 COMUNISTA DE GÊNERO

Sérgio Antunes de Freitas

 

Eu me divirto, observando as pessoas usarem termos com um significado para a sua tribo, mesmo tendo outro nos registros formais e informais da humanidade.

Tribo, por exemplo, é "um tipo de agrupamento humano unido pela língua, costumes, instituições e tradições. O termo era, originalmente, empregado para designar cada uma das trinta divisões da Roma Antiga formadas por cidadãos plebeus”.

Hoje, além de uma comunidade indígena, tribo pode ser um grupo de jovens praticantes do surf, um grupo de amigos que bebem cerveja no mesmo bar, um grupo de torcedores fanáticos por um time de futebol, um grupo de aposentados jogadores de dominó na pracinha.

Nesse mais de meio século em que li e estudei, termos surgiram, sumiram, foram alterados, reduzidos, ampliados. Dizem os linguistas, como disse Olavo Bilac, as línguas são organismos vivos.

Mas algumas palavras são usadas da forma mais esquisita possível, geralmente num contexto tribal.

Uma palavra muito usada nas conversas pretensiosamente políticas é “comunista”. Para uns, é um xingamento, cuja resposta pode ser: - Comunista é a sua avó!

Mas essa resposta também está fora de moda para mim. Se eu a usar, vou perder amigas de longa data.

Ela é derivada do conceito de comunismo, um sistema socioeconômico no qual os meios de produção são propriedades do estado. Os meios de produção são as terras, as máquinas e até as habitações. Sim, muitos arquitetos consideram também a habitação um meio de produção. E tome discussão!

No Brasil, comunista tomou o sentido de “inimigo”, no bojo das Forças Armadas, e se espalhou pela sociedade. Talvez pelo fato de os militares terem sido instruídos por cartilhas estadunidenses do tempo da Guerra Fria, quando os soviéticos eram os inimigos em potencial.

Nos países comunistas, os militares devem chamar os inimigos hipotéticos de capitalistas! Será?

Mas essa palavra também extrapolou até esse segundo significado. É comum ouvirmos: - Ele não presta, é comunista! – Ele usa barba, é comunista!

Érico Veríssimo, em seu livro “Incidente em Antares” asseverou: “Comunista é o pseudônimo que os conservadores, os conformistas e os saudosistas inventaram para designar simplesmente todo o sujeito que clama e luta por justiça social”.

Dom Hélder Câmara também desabafou: “Quando dou comida aos pobres, me chamam de santo. Quando pergunto por que eles são pobres, chamam-me de comunista.

Até banheiro público individual, atualmente, é acusado de ser coisa de comunista. Portanto, banheiro de avião ou os destinados para deficientes físicos, normalmente únicos e usados por homens e mulheres, sem separação, são muito comunistas.

Outro caso é a tal ideologia de gênero, com um significado em cada tribo e, muitas vezes, sem significado algum. Uma espécie de caixinha vazia na memória, esperando por um conteúdo. Muitas vezes, é apenas uma acusação: - Odeio essas pessoas que defendem a ideologia de gênero!

Gênero é a definição de um conjunto de seres ou objetos ligados por similaridade. É muito usado para diferenciação entre a masculinidade e a feminilidade, especialmente na gramática.

A “ideologia de gênero” apareceu, pela primeira vez, segundo algumas fontes, em um documento da Conferência Episcopal do Peru, em 1998, criticando a discussão da sexualidade nas escolas.

De lá para cá, veio um turbilhão de usos diferentes da estreia; desde a condenação do ensino de anatomia humana e biologia nas escolas, até a crítica aos movimentos defensores dos direitos das minorias. Alguns colocam mulheres e negros nesses pacotes, mas eles não são minorias no Brasil.

As mesmas palavras podem ser usadas para o bem ou para o mal. Por isso, quando me perguntam se eu sou favorável ou contra a ideologia de gênero, eu respondo com outra pergunta: - Qual delas?

 

Sérgio Antunes de Freitas

Novembro de 2021

terça-feira, 23 de novembro de 2021

BRAZIL. TRUMPISMO Part 6

 TRUMPISM MADE AMÉRICA... SMALL

Marina da Silva

Part 6

Então...

Se você acompanhou a série de textos sobre "Trumpismo" (partes 1, 2, 3, 4, 5) aqui no blog sabe claramente, ou não, que uso o termo "trumpismo" para designar, na verdade, o que se convencionou chamar de neoliberalismo ou retorno às práticas do mercado econômico livre e todo o complexo processo econômico, político, geopolítico, geoeconômico, geoestratégico, social, cultural, etc que vem no pacote neoliberal dentro do contexto da globalização, revolução técnico-científica aplicada a produção e reflexos no mundo do trabalho, a revolução  dos meios de transporte e comunicação a partir da década de 1970.1

O século XX trouxe sérias preocupações para o sistema e ordem capitalista: intervencionismo2, regulação do mercado econômico, planejamento e gestão através do estado de um sistema que não suporta regulação, demarcação, protecionismo, bloqueios ou entraves de qualquer espécie ao seu crescimento e desenvolvimento. Aliás, o sistema capitalista padece, sofre com esta condição necessária: replicar-se continuamente de forma expandida sobre tudo e todos geometricamente para manter-se vivo e aposta em inovações para manter altas taxas de lucro, mesmo que estas "inovações" sejam, no mundo do trabalho, o retorno à formas precárias e selvagens de exploração da mão-de-obra (práticas que levaram às lutas por direitos sociais e trabalhistas como jornada, salário, etc) como uso de trabalho análogo ao escravo e mesmo a escravidão da mão-de-obra. E o século XX não somente pôs em xeque o capitalismo selvagem como bancou experiências reais de novas ordens para o sistema:

* Primeira Guerra Mundial (1914-1918);

* A revolução socialista russa em 1917 durante a Primeira Guerra Mundial;

* As experiências totalitárias do nacional-socialismo e fascismos (Alemanha, Espanha, Itália, citando os mais importantes); 

* A social-democracia, a anarquia; 

* O crash da Bolsa de NY em 1929;

* O New Deal de F. D. Roosevelt- 1933 como resposta a grande depressão que sobreveio da crise financeira de 1929 (inspiração  Estado Providência de Keynes);

* A Segunda Guerra Mundial e vitória das ideias keynesianas aplicadas na Europa na reconstrução;

* Divisão do mundo em dois blocos: "comunistas X capitalistas e a "Guerra Fria"...etc

Laissez-faire ou a cantilena do mercado livre, isto é, não a qualquer tipo de regulação, intervenção, planejamento do mercado econômico pelo estado (mercado de trabalho incluso), propriedade privada, individualismo extremo, egoísmo, ganância (tudo para mim, nada para os outros); liberdade (fazer o que bem entender com o próprio dinheiro e dinheiro alheio) fundamentos basilares do capitalismo se viram ameaçados com o fortalecimento de ideias socialistas, comunistas, anarquistas, social-democracia e nacional-socialismo.3 Mesmo na "golden age" do capitalismo monopolista, muito louvada pelos "Radicais pelo capitalismo" pasme, o crescimento e desenvolvimento do sistema se dá sob a égide e auspícios do ESTADO.4 Sim, o estado sempre esteve e sempre estará a serviço dos capitalistas, especialmente do grande capital. Alertas sobre os perigos do intervencionismo estatal crescente e sedutor estão presentes nos discursos de políticos e  de economistas. Os principais pensadores ocupados com o perigo eminente do "intervencionismo" são Ludwig Mises e F. A. Hayek da escola austríaca de economia e suas obras são os fundamentos e as bases para retomada estratégica do ideário mercado livre, liberdade, propriedade privada, individualismo, egoísmo no pós - Segunda Grande Guerra. Mises e Hayek compreendem que o caos instalado na Europa pelas  duas Grandes Guerras, revolução Russa e crise de 1929, mais a ascensão dos regimes totalitários impedem e inviabilizam qualquer defesa do livre mercado. Esta é uma causa perdida no Velho Mundo em guerra  e a solução é levar o culto e louvor do livre mercado, o culto do capitalismo radical para longe do palco europeu, para a Terra prometida, a nova Canaã do Novo MundoA América, atualmente atendendo pelo singelo nome: Estados Unidos.

Mises e Hayek obtêm apoio financeiro irrestrito, acesso às universidades e mídia e se associam aos "conservadores"5, destaque para Milton Friedman e fundam a sociedade Mont-Pèlerin de defesa global do mercado livre, propriedade privada, individualismo, liberdade e bláh e também aos chamados libertarianos, defensores das mesmas ideias. Na América fincaram bandeira e plantam ideias e passam a colher os frutos a partir da década de 1970. 1973 é o ano marco do início do movimento neoliberal, das práticas neoliberais sendo postas em execução no Chile e na ditadura sanguinária de Augusto Pinochet. Toda esta jornada mundial, muito bem articulada e conduzida, a partir dos Estados Unidos e sob o pretexto de barrar o comunismo e intervencionismo estatal de qualquer especie é contada por Brian Dohert em Radicals for Capitalism. A forma como nova(?) ordem mundial neoliberal se impôs pode ser avaliada nação por nação nos chamados países primeiro-mundistas, nas nações subdesenvolvidas e em desenvolvimento e nas novas nações industrializadas, os tigres asiáticos. Mas a sua perfeição de desenvolvimento é melhor compreendida na nação Number One: Os Estados Unidos a partir do momento em que Ronald Reagan chega à Casa Branca. A era Reagan [1981-1989] ou Reaganomics no plano político-econômico caracteriza-se por: desregulação da economia; desoneração dos grandes capitais e redução de impostos para os ricos; corte brutal dos gastos públicos sociais; aumento dos gastos em defesa, citando os famosos quatro pilares do plano:

"Durante a campanha de 1980, Ronald Reagan anunciou uma receita para consertar a bagunça econômica do país. Ele alegou que uma carga tributária indevida, regulamentação governamental excessiva e programas massivos de gastos sociais prejudicaram o crescimento. Reagan propôs um corte gradual de 30% nos impostos durante os primeiros três anos de sua presidência. O grosso do corte seria concentrado nos níveis de renda superiores. A teoria econômica por trás da sabedoria de tal plano foi chamada DE ECONOMIA DO LADO DA OFERTA ou ECONOMIA DE GOTEJAMENTO."6 Google translation

A era Reagan marca " O fim do American dream."7

O que qualquer indivíduo no planeta Terra pensa sobre a América, os Estados Unidos da América? Sem pestanejar e rapidamente as respostas:

* São os donos do mundo,

* Liberdade,

* Igualdade,

* Cidadania,

* Democracia,

* Oportunidade de ficar rico trabalhando duro (para qualquer ser humano que se aventure legal ou ilegalmente),

* País de Primeiro Mundo, super desenvolvido,

*Inovação, progresso, potência, superioridade tecno-científica, etc e tal.

Todos os "caminhos levam aos Estados Unidos da América"! Parafraseando a conhecidíssima máxima do Império romano. Potência Number One e país dos sonhos! "Nos Estados Unidos há valores como a democracia. Na democracia, a opinião pública tem alguma influência na política. Depois o governo toma as ações determinadas pela população. É o que significa democracia." idem

E o retorno ao mercado livre usou, abusou e fraudou os princípios, fundamentos, retóricas da democracia estadunidense para as grandes corporações apossarem, explorarem e apropriarem o Estado, o povo; as riquezas produzidas concentrando-as num seleto grupo de ricos e bilionários, promovendo desemprego, pobreza e miséria. Uma desigualdade social-econômica-política brutal e sem precedentes na superpotência aditivados e facilitados pelas inovações tecno-científicas nos meios de produção, comunicação, informática, transporte que permitiram redução de plantas industriais, robotização e principalmente, relocalização de indústrias interna e externamente alterando a geografia da produção de mercadorias, precarização global  do mundo do trabalho e do fluxo de capital.8

Concentração de riqueza é concentração de poder político sobre o corpo social e está nos primórdios do capitalismo (transição do sistema feudal para o capitalismo) e especialmente nos séculos XVIII e XIX. Esta concentração de riqueza e poder se torna imensurável no século XX com  a cristalização das práticas neoliberais como ordem dominante: globalização dos mercados, fim do socialismo/comunismo real, superação do capital produtivo pelo capital financeiro especulativo e desvelamento e exposição do fim do sonho americano e do mito da democracia.

A partir do ataque terrorista do 11 de setembro de 2001 as veias dos Estados Unidos ficaram expostas e seu território também e a partir do surgimento e popularização da web e redes sociais como Twitter e Facebook, uma outra história da América passa a ser conhecida por qualquer indivíduo no planeta e não somente na ficção! E agora José?10

MERCADO LIVRE sem peias, bitolas, arreios, entraves, sem governo a partir da década de 197011 levará às crises financeiras que dilapidaram a renda e poupança  do povo, promoveu  absurda concentração de riqueza e um imenso abismo entre pobres e ricos cada vez mais ricos investindo em esquemas ilegais de espoliação e expropriação dos cidadãos e cidadãs, conhecidos agora como Mises os define: consumidores!12 As crises financeiras a partir da década de 1970 são crises inerentes ao sistema capitalista ou são criadas intencionalmente pelos donos do mundo em Wall Street? O capitalismo é para todos ou é só para alguns? Se corporações se apoderaram das eleições e com elas o poder de legislar sobre concentrar as riquezas só para poucos ricos, 1% da população estadunidense, isto é DEMOCRACIA? O Estado dominado pelos 1% ricos é o problema?

A crise financeira de 2008 deixou escancarada a farsa neoliberal sobre: liberdade, democracia e apego ao Estado. O povo estadunidense odeia o Estado, é doutrinamento alienante; mas os 1% ricos amam e louvam o Estado paizão, estado paternalista que salva os ricos e fuck com o povo! TO BIG TO FAIL!  Que país é este, EUA, QUE SOCORRE OS RICOS COM O SUOR, SANGUE, LÁGRIMAS E DESPOSSESSÃO DA  SUA POPULAÇÃO?13

Sim, o Estado a serviço dos neoliberais, a serviço de grandes empresas, corporações, especuladores do mundo inteiro É O PROBLEMA! OS ESTADOS UNIDOS TEM DONO! O "contrato social"14 onde a sociedade entrega suas forças políticas à figura do Estado para administrar em nome de todos, isto é, democraticamente, foi rasgado, quebrado, cagado e mostrou: mais que conflito e contradição o neoliberalismo expõe o que todos estão carecas de saber: existe uma guerra de classes, a classe dos ricos versus  a classe  dos que vivem do trabalho15, ou seja, os 99% da população. E os 1% estão ganhando!

É aqui que entra Donald Trump! Se toda a baboseira de mito dos país fundadores, liberdade, igualdade de oportunidades, American dream, democracia e bláh valesse alguma coisa nos Estados Unidos, Trump jamais seria eleito presidente da potência Number One. Trump é a tragicomédia  do ápice do neoliberalismo nos EUA: corrupção e corrosão do corpo político que se espraia para toda a sociedade. A partir de Trump, as cortinas caíram de vez e com elas todos os mitos da fundação da nação: oportunidade é oportunismo; democracia representativa é farsa, falsa e corrupta;  liberdade para investir o próprio dinheiro é liberdade vale-tudo para 1% ricos, brancos, racistas, misóginos, Glbtqia+fóbicos, xenofóbicos (destaque para mexicanos, asiáticos (chineses), latinos (América central e do Sul) e demais minorias indígenas; o Estado é problema para gastos públicos sociais com a classe que vive do trabalho e um verdadeiro paizão para salvar  e manter o parasitismo neoliberal dos 1% ricos. A MISSÃO CIVILIZATÓRIA16 dos EUA para o mundo é a maior de todas as farsas e Donald Trump é o cúmulo da lorota neoliberal.

MAS POR  QUE DONALD TRUMP?

(SEGUE)

Fonte: 

1. DOHRETY, Brian. Radicals for Capitalism A freewheeling History of the Modern American Libertarian Moviment. BBS Public Affairs. N.Y. e-book

2. MISES, L. Intervencionismo, uma análise econômica. (1940) e-book; Ação Humana: um tratado de economia. 1949. 31ª edição.  ISBN 9788562816390/ e-book;

3. HAYEK, F. A. O caminho da servidão. 1944. e-book

4. BRAVERMAN. H. Trabalho e Capital Monopolista.Rio de Janeiro: editora Guanabara Koogan S.A, 1987.

5. GOLDWATER, Barry M. Conscience of a Conservative. Stellar Classics, 2013. e-book

6. U.S HISTORY. https://www.ushistory.org/us/59b.asp

7. CHOMSKY, Noam. O fim do sonho americano .https://www.youtube.com/watch?v=_FtpgDvWjkQ&list=PLL9nZoHHkbKDIQpjpGMerHPZT4mdUTe3V&index=5&ab_channel=AMentiraemQueVivemos

8. HARVEY, David. A condição pós-moderna. São Paulo: Edições Loyola, 1992.

9. Sobre o tema ler:   HARVEY, David. O ENIGMA DO CAPITAL e as crises do capitalismo; FERGUNSON, Charles H. O SEQUESTRO DA AMÉRICA. Como as corporações financeiras corromperam os Estados Unidos. Rio de Janeiro: editora Zahar, 2013. E assista os documentários: A CORPORAÇÃO;  INTERN JOB; O FIM DO SONHO AMERICANO; SAVING CAPITALISM. Disponíveis no Youtube e Netflix.

10. ANDRADE, Carlos Drumond DE. 100 POEMAS.Belo Horizonte: editora UFMG, 2002. P.114

11. HARVEY, David. O ENIGMA DO CAPITAL e as crises do capitalismo. 

 Apêndice 2

INOVAÇÕES FINANCEIRAS E O SURGIMENTO DO MERCADO DE DERIVATIVOS NOS EUA, 1973-2009

1970. Início dos certificados de valores mobiliários baseados em hipotecas.

1972. Abertura da Agência de Mercado de Moedas e Futuros de Chicago.

1973. Agência de Opções de Câmbio de Chicago; início do comércio sobre capitais futuros.

1975. Comércio em papéis do Tesouro dos EUA e ações de futuros baseadas em hipotecas.

1977. Comércio em ações de futuros do Tesouro.

1979. Comércio sem regulações e sem prestação de contas legais, especialmente nos futuros de moedas, torna-se prática comum. Surge o “sistema bancário às escuras”.

1980. Novos mecanismos para investimentos em derivativos vinculados a moedas estrangeiras, currency swap.

1981. Criação do seguro sobre portfólios; mecanismos para investimentos em derivativos vinculados a taxas de juros estrangeiras, interest rat swap; mercados de futuro em eurodólares, certificados de depósito e instrumentos do Tesouro.

1983. Mercados de opções em moedas, valores de ações e instrumentos do Tesouro; criação das obrigações de pagamento tendo propriedades como garantia.

1985. Aprofundamento e ampliação dos mercados de opções e futuros; início do comércio virtual e criação de modelos de mercados; criam-se estratégias de arbitragem estatística para derivativos.

1986. Unificação dos mercados de ações, opções e comercio de moedas globais, o Big bang.

1987-1988. Criação das Obrigações de Dívidas Colateralizadas (CDOs), assim como das Obrigações de Ação Colateralizadas (CBOs) e Obrigações de Hipoteca Colateralizadas (CMOs).

1989. Novos mecanismos para investimentos em futuros de taxas de juros.

1990. Criação de mecanismos para investimentos em insolvência no crédito e índices de ações.

1991. Aprovação de veículos de investimento “fora da contabilidade”, também conhecidos como entidades de interesse especial ou veículos de investimentos especiais.

1992-2009. Rápida evolução do volume do comércio por todos esses instrumentos. O volume desse comércio insignificante em 1990, chegou a mais de 600 trilhões de dólares por ano em 2008.

12. MISES. L. AÇÃO HUMANA. e-book

13. Sobre o massacre e roubo dos cidadãos e cidadãs estadunidense e o socorro do Estado aos ricos e especuladores que criam "criam" ou se aproveitam de crises ver: PRINCIPAIS CRISES E AJUDAS ESTATAIS A EMPRESAS, 1973-2009 e, HARVEY, David. O ENIGMA DO CAPITAL e as crises do capitalismo; Apêndice 1; FERGUNSON, Charles H. O SEQUESTRO DA AMÉRICA. Como as corporações financeiras corromperam os Estados Unidos. Rio de Janeiro: editora Zahar, 2013. 

14.ROUSSEAU, Jean-Jacque. O Contrato social. e-book

15. ANTUNES, Ricardo.

16. kISSINGER, H. ORDEM MUNDIAL. e-book

AMEND (14ª EMENDA). Documentário Netflix sobre a luta dos afro-americanos por direitos civis desde a abolição  da escravidão.

segunda-feira, 15 de novembro de 2021

BRASIL. ESTÓRIA PARA NINAR CRIANÇA: SLURIA

 SLURIA

Marina da Silva

Era uma vez... 

Um planeta muito distante habitado pelo povo galinha. Ela arregalou os olhinhos brilhantes e ficou esperando a estorinha. A menina adorava galinhas e passara o final de semana alimentando, brincando, pegando ovos e correndo atrás das galinhas no galinheiro da casa da avó.

"Era um planeta igual ao do Pequeno Príncipe?

"Não, era maior e tinha muitas galinhas."

"E pintinhos?"

"Sim. Muitos pintinhos e de todos os tamanhos e cores, amarelinhos, pretinhos, marronzinhos, cinza, manchadinhos de duas cores. E tinha franguinhos e franguinhas também. Sabe as galinhas da vovó Sônia? Era tudo igualzinho no planeta das galinhas: galinhas pretinhas, branquinhas, marronzinhas,  cinzas, cheias de manchinhas,  pintadinhas, galinhas de pescoço pelado, cheias de pintinhas, galinha da angola e tinha aquelas galinhas com penteados, botinhas de penas nos pés, e tinha os galos topetudos, com cristas vermelhinhas, penas azuladas, brilhantes."

A vovó Sônia adorava criar galinhas, tinha muitas, um galinheiro cheio e vendia ovos na vizinhança. Seu amor pelas galinhas e galos e pintinhos lhe rendia belas estórias e sonhos. "Você acredita..." E lá vinha uma estória de galinha e ouvíamos atentas enquanto ela trocava a água e deixava a neta jogar milho para os bichinhos. 

"Eu sonhei que eu estava voltando da missa lá no centro da cidade e de repente dei de frente com duas das minhas galinhas - e mostrou as bichinhas - elas desciam a  rua em direção a praça da cidade, de braços dados, usando lindos vestidinhos, bolsinhas coloridas, óculos escuros, colar de pérolas, bem maquiadas e nos pés tinham botinhas. Elas vinham felizes, sorridentes e cacarejando rumo a pracinha."

E a estória para fazer a menina dormir nasceu do sonho da vovó Sônia. O planeta se chamava Sluria. Era o planeta das galinhas e até a sua geografia era do mundo galináceo; tinha o formato de um ovo frito: a gema amarelinha ficava no centro e era rodeado por uma linda clara branquinha.

"E onde as galinhas moravam?"

"Em todo planeta Sluria."

"Quem morava na parte branca?"

"As galinhas trabalhadoras e também os seus pintinhos, os frangos e franguinhas e os galos."

"E quem morava no amarelo?

"As galinhas ricas e seus pintinhos, os frangos e franguinhas e os galos. Na gema do ovo só moravam os ricos, os que tinham muito dinheiro. E eles tinham tudo do bom e do melhor. Escolas, hospitais, supermercados, casas chiques, prédios com piscinas, shoppings, zoológico, parques de diversão..."

"Tinha carrinho tromba-tromba?"

"Tinha. E também roda gigante e muitos brinquedos diferentes."

"Tinha desenho animado?"

"Sim. Tinha até o Pikachu. Tinha parque igual ao do Beto Carreiro com dinossauros, leões, ursos, cavalos, príncipes, princesas, passeio de trenzinho de verdade."

"Tinha o Mickey?"

"Tinha."

"Tinha Tom e Jerry?" E o Pernalonga? E o Pica-pau?

"Tinha. Tinha. Tinha."

"Tinha Dragon ball Z?"

"Tinha tudo que você pensar e muita comida deliciosa, Coca-cola, Mc lanche feliz."

O sono parecia estar chegando. Mas aí ela se lembrou:

"E as outras galinhas?"

"Quais galinhas?"

"As galinhas trabalhadoras!"

"Ah! Na parte branca onde moravam as galinhas trabalhadoras não tinha muita coisa não, tinham que trabalhar para as galinhas ricas lá na gema amarela o tempo todo."

"Uai? E os pintinhos?"

"Alguns iam para a creche, outros para escolinhas, outros vendiam balas na rua para ajudar os pais a pagarem as contas."

A estas alturas o assunto planeta das galinhas se misturou com a greve na universidade, greve na saúde, greve no judiciário, greve dos ônibus... O sono chegava, mas o assunto das galinhas trabalhadoras estava rendendo e virando uma revolução.

"As galinhas ricas não ajudavam as galinhas trabalhadoras?"

"Não."

"Por quê?"

"Porque lá na gema as galinhas ricas tinham medo de dar qualquer pouquinho para as galinhas trabalhadoras e aí  elas ficariam pobres e então não davam bola para as pobrezinhas."

"E ninguém ajudava?"

"Sim. As galinhas trabalhadoras eram mais inteligentes e estavam elaborando um plano para acabar com o sofrimento no planeta. O plano era todos os trabalhadores, galinhas, galos, frangos e frangas e até pintinhos pararem de trabalhar. Fazer uma greve geral que é deixar tudo fechado, parado e não deixar nada funcionar e fazer manifestações nas ruas, e cantar e gritar e apanhar da polícia, mas não desistir até o salário aumentar..." A menina dormiu, a mãe dormiu e a estória do planeta das galinhas acabou. Tempos depois uma chamada para um filme da Disney chamou a atenção da menina: A fuga das galinhas!

"Corre mãe! Vem ver, é sua estória!"

Assistimos juntas uma, duas, diversas vezes o desenho A fuga das galinhas. E até hoje, adulta, todas as vezes que passa na TV  A fuga das galinhas ela fala:

"Lembra mãe? É sua estorinha."

sexta-feira, 5 de novembro de 2021

BRAZIL: SQUID GAME or ROND 6. CRIME AND SUICIDE ON NETFLIX

SQUID GAME OR ROUND 6: CRIME AND SUICIDE

Squid game. Screen print by Marina da Silva

Marina da Silva

Squid game or Round 6 are the titles translated from the Korean language into English in the South Korean series that debuted in October on Netflix. At first glance and first episode it looks like a very low quality series, Life style $1,991 and it really is! The squid game is a children's game where geometric shapes represent a battlefield or ring where the objective is to put the opponent out of the squid which means "death", the same as defeat in the game. It is thus described in the series by player 456:

"In my city we called this game the squid game. It was named after the drawing of a squid that we used to make on the ground. The rules are very simple: children are divided into two groups, attack and defense. The defense can run with both feet within the boundaries of the lines, while the attack from the outside must jump on one foot and becomes the secret inspector. In the final battle they all gathered right at the entrance of the squid; to defeat the attackers you have to place your feet in a small triangle inside the squid's head facing the defenders. If the defense pushes you out of the lines of the squid drawing is the end, you die."

Squid game, Round 6 is a very poor and painful series of nine episodes (a miserable 50 to 60 minutes each) about games, but infinitely far from any Olympic games, "ravenous games, deadly games, deadly combat"2 and even less games for life against sociopathic or psychopathic serial killers in real life (BTK, clown killer)3 or fiction like Fred Grug from Halloween 4 or hunters intergalactic killers. The squid game or Round 6 is actually a game composed of 6 deadly stages (elimination is death pure and simple), it is the fight of despair, hopelessness of indebted competitors versus the trivialization and elimination of the life of the poor as pay-per entertainment -view to appease the tedium of VIP's - rich and billionaires who already have everything money can pay, including killing and/or watching murders for mere fun. It even seems like the crystallization of the character Deputy Justo Veríssimo, by Chico Anysio, who had the catchphrase: "Poor man has more than to die!" A lesson zealously fulfilled in Brazil by the police and official militias against the poor young population with black skin, especially young black people living in favelas, agglomerations, low-income condominiums. The President of the Republic, #Forabolsonarogencida in the skin of Justo Veríssimo, loves the vision and commemoration of CPF CANCELED5, that is, poor dead, machine-gunned and shredded with dozens and/or hundreds of shots.

Marina da Silva mosaic from google images. #bolsonarogenocida is the far right elected in Brazil. In Squid game #bolsonaro would be the killer doll
Not with much good will and I'm extremely good, you can glimpse any discussion or proposition (philosophical-scientific-economic-historical-geopolitical-religious or about neoliberalism and globalization) of reflection - academic or not - about capitalism X communism; tyranny X democracy. And it's what was most commented and posted and replicated by journalistic experts and influencers (synonymous with specialist in little of nothing) right at the premiere of the series.6
"The success of 'Round 6' sheds light on inequality and hopelessness in South Korea. Reflections of the 1990s crisis turned the country into 'Korea from Hell' for part of the population" https://www1.folha.uol.com .br/mundo/2021/10/sucesso-de-round-6-joga-luz- sobre-inequality-and-lack-of-hope-in-south-korea.shtml
Yes, there are some lines that can refer to some dispute or insinuation of something if you're good at Western History and Geography of the 20th Century, but they are mere name-calling, for example:
Episode 1: player 456, 47 years old, Buddhist, lost job in restructuring the motorcycle factory, set up a business and went bankrupt, works at Uber;
Episode 3: player 201 from South Korea calls player 067 from North Korea a "communist bitch" who returns the curse "Revolutionary Assholes" ;
Episode 5: player 067 gets angry at player who prays to God; player 001 and player 456 discuss the strike at the automaker;
Episode 6: The leader talks about democracy on the squid game island:
"Players what you are witnessing [bodies hanging from the group of collaborators who had a parallel market selling organs and the doctor, one of the players] are those who broke the rules for their own benefit and corrupted the pure ideology of this world for themselves . Each one of you is considered equal in this world, you need to have equal opportunity without any discrimination."
Equality??? But No! VIP's or winners, the same as the rich don't run the risk of losing their lives murdered, they only lose bet money and don't even want to commit suicide and yes, they just want fun and sex. Pathetic, is the word that sums up all the bullshit about the spiritual, scientific and philosophical depth of this series that is nothing but rubbish! The blunt truth, Shakespeare would say: it's a lot of ado about nothing! The South Korean series is horrendous looking all over the place and evaluating any questions such as:

* Costumes: Physical Education school uniform, but not "an Adidas" and imitation of La Casa's red paper jumpsuit and black police-wear mask with no art other than geometric shapes; the VIP's masks make the great carnival artist Joãosinho Trinta7 tremble in his coffin, God rest his soul;

*Plot line : seductive appeal of "everything for money, who wants to be a millionaire, wheel of fortune" just like in movies and television programs in Brazil, but with the right to murder;

                             
www.google.com.br/images. Squid game. Scenery looks like pasted poster or wallpaper or maybe a poorly done hologram.

* Soundtrack: simple, it won't leave traces in the memory like the soundtrack of the movie Shark, Star Wars, 2001 A Space Odyssey;

* Lighting: it's darkness, especially in the day's recordings;

* Continuity: a lot of blood, okay, it's a bloody production (blood spurts), but then a bloody fight ensues and players return to the gym in uniforms smeared with powdered strawberry juice or Erythrosine Red - colorant for various uses in the food industry and dentistry as an evidence of bacterial plaque, which shows a lack of money for ketchup or washable and anti-allergic wall paint;

*Actors, interpretation: Jesus, Mary, Joseph! Compassion! Only those who have watched telenovelas from the Record network of the universal bishop edir macedo or the Mexican telenovelas will be able to compare the level. They manage to be worse than "Chaves", mind-training nonsense instilling in the population the inferiority and underdevelopment complex in relation to the so-called first world countries for decades on TV;

* Locations: the games take place on an island and on this there is a structure that appears to be a prison with a covered gym (where probably everything happens) and a courtyard (?); there is a scenario that resembles Barbie's castle full of stairs, a courtyard with giant toys as if the players were rats, hamsters and everything very artificial.

Squid game Print of the screen. No comments

NEWS
There is nothing new in the theme of winners and losers, victorious and unsuccessful, exacerbated individualism, selfishness, competition, corruption of the human character for money, mainly under the aegis of the capitalist system of production. But there is an innovation(?) that is not clearly perceived because everything "for money" is hidden in the discourse and which, in addition to being dangerous, is abject and unacceptable: SUICIDE. Yes, but on the most perverse face of obtaining pleasure: the crime of murder through child's play! Netflix leaves something to be desired by running such a series without the traditional and obligatory SCRIPT about DELETIVE EFFECTS on children and teenagers, ALERT 13 REASONS WY8:
SQUID GAME OR ROUND 6
"In this series, all episodes contain SUICIDE AND MURDERING scenes likely to upset the viewer (especially young people and children or who are in some kind of mental distress such as depression AND IN DEBT). If you or an acquaintance struggles with this, information and features are available at ..."
The use of pranks and children's games is despicable, hateful, abject, UNACCEPTABLE! Chips Game 1,2,3, Candy Game (in Hamster Cage), Tug of War Game, Marble Game, Crystal Bridge, Squid Game are used to murder THE LOSERS, poor and indebted people for pleasure of winners, the rich and SUICIDE is presented as the FINAL SOLUTION for the difficult art of living life in the current capitalist phase of structural unemployment, precarious labor relations, low wages and fake entrepreneurship [worker dressed as a company or with a record of company - CNPJ) without any social, labor and retirement rights. Killing for fun is nothing new and Western history is full of examples like the games at the Coliseum during the Roman Empire. The differences between Squid game crimes are screaming. In the Coliseum games killing was fun for rich Romans and people, but the fights had senses of honor, nobility of character, freedom, ideals (Christianity) for the persecuted as Christians and enslaved in the wars of expansion of the empire. Two excellent films portray this moment: SPARTACUS AND THE GLADIATOR.9

THE GAME

www.google.com.br/images It looks like the #bolsonarogencidal assassin doll ...and It is.

In the squid game life is devoid of any meaning or value without money; it's not worth living without money. Indebtedness is suffering with no way out, it is preferable to die. There is no space for solidarity, trust, sharing, charity, faith, mercy, friendship, community. And there are lines in the episodes that confirm this thought. On the island there is no space for nobility of character, honor, ethics, morals, any virtue. It starts with the Machiavellian human condition: man is evil, evil is part of everyone's DNA and even when someone does good (player 218) it is because they intend to do greater harm, they will deceive, they will betray and always for the money, for the prize of 45.6 billion won.To participate in the game the necessary condition is to be bankrupt, indebted, desperate for money and these people are hunted through their private data. All players find themselves in this situation of despair and hopelessness. So it's super easy to bring the sheep to the church, oops, to the island, to the slaughterhouse. Addictions, human weaknesses, debts, despair and hopelessness are used as traps, baitsfor soul fishing and for games of any kind. As an example, religious uses (with exceptions, of course): "You who lost your job and are in debt, you who were betrayed by your husband, you who have cancer, you alcoholic, you addicted to drugs, addicted to gambling, you lost money on the Stock Exchange...Jesus loves you, God wants you to prosper, rich...and blah blah blah." Any resemblance to Brazilian religious leaders is not a coincidence!

THE CONTRACT AND RULES

Yes, there is a contract where the rules (clauses) of the game are set, at least 5 of them: the prize for a single survivor, ops, player of 45.6 won; rule 1 "the player cannot stop playing"; rule 2 "the player who refuses to participate will be eliminated"; rule 3 "games can be ended by majority vote" and the rule that allows you to pick up where you left off. Generally and most of the time...Who reads the contract? I haven't read it, but I agreed to give all my data free to Facebook to do whatever it wants with it, including SELL private data to rig elections around the world, which was proven in the Brexit elections (UK exit from the European Union ); manipulation of elections in the United States - 2016. Steve Bannon, Donald Trump's campaign manager, was one of those involved with the Cambridge Analytica company, accused of manipulating elections in several nations, including the United States and Brazil.10

Squid game. Screen print. Episode 1. Chips 1, 2, 3. Who reads contracts, especially the fine print? Died.

Of the 456 Squid Game players only one, player 218 apparently read the contract! What is proven by the insane escape of players when they realized that that was a deadly game and to be eliminated was literally to be MURDERED. Many were annihilated in the attempt to escape. At the end of the first game, 255 "potatoes" were literally fried. With the deadly clauses cleared up, the remaining potatoes do not want to be annihilated and give up the game in a fierce vote: 100 x 101 and go to their homes and lives unhappy and indebted. The reality shock of death in the game is not enough to keep the "chips" in their real lives of failure, debt, hopelessness, despair and this is used by the game's architects to capture them back: you're a failure, your life is not worth living, dying playing is the best solution. Traumatized, now people are convinced that SUICIDE is the solution. They return to the game and the carnage continues. Why choose suicide? Why do they kill themselves in children's games even after they become aware that staying and playing is CRIMES AND SUICIDE?

People who watch the series report feeling "confused", failing to understand well, expect clarification in season two; want other children's games to eliminate players; expect a happy ending... Did the cop die? Did he manage to send the information to the Korean police? And will player 456 be the hero who will end the deadly games that, it seems, started in 1988? Will he avenge everyone? And the leader will take the place of the architect VIP of theSquid game? Can you put Brazilian children's games like Amarelinha, Seis Marias, esconde-esconde seek to go viral next season in Brazil?

My question is... If Netflix got it right with this junk series, does it mean that the next productions will be at this very low level? If yes...Is it worth paying Netflix or Amazon Prime, HBO, Globo play, etc. aren't they better options for life and smart productions?


Source

1. Life style $1,99 is an expression created or appropriated by me in the search for apprehension, understanding and discussion about the so-called stage "flexible capitalism of the new technological-scientific phase used in production" a term coined by David Harvey and added by the internet and the emergence of social networks where the wealth of material production follows an immeasurable enlargement of human material and spiritual misery and poverty in all classes.

2. Sobre "Jogos vorazes, Jogos mortais, Mortal kombat": são games, séries de filmes. Jogos vorazes https://pt.wikipedia.org/wiki/The_Hunger_Games_(s%C3%A9rie_de_filmes); Jogos mortais https://www.adorocinema.com/filmes/filme-57410/;  Mortal Kombat https://pt.wikipedia.org/wiki/Mortal_Kombat#:~:text=A%20produ%C3%A7%C3%A3o%20do%20primeiro%20jogo,lan%C3%A7ado%20em%20Outubro%20de%201992.; 

3. Dennis Rader, o BTK e  Jonh Wayne Gacy, o palhaço assassino se referem aos dois terríveis  assassinos e estupradores em série  que aterrorizaram os estadunidenses https://pt.wikipedia.org/wiki/Dennis_Rader ; https://pt.wikipedia.org/wiki/John_Wayne_Gacy

4. SEXTA-FEIRA 13 série de filmes de terror (ficção) https://pt.wikipedia.org/wiki/Sexta-Feira_13_(1980)

5. Assassinato da população pobre e preta.

6. https://www1.folha.uol.com.br/mundo/2021/10/sucesso-de-round-6-joga-luz-sobre-desigualdade-e-falta-de-esperanca-na-coreia-do-sul.shtml

7. Sobre Joãosinho Trinta ver: https://educacao.uol.com.br/biografias/joaosinho-trinta.htm

8. Suícidio. Sobre o tema ver 13 REASONS WHY série Netflix https://www.netflix.com/watch/80117471?trackId=13752289

9. SPARTACUS  https://www.netflix.com/watch/70130422?trackId=13752289 E GLADIADOR https://www.netflix.com/watch/60000929?trackId=13752289&tctx=0%2C4%2C7741f4cc35b810858cdcf90ba8ab4e8a902059a8%3A857e92b003eef0b9c222741e028e53834c749570%2C7741f4cc35b810858cdcf90ba8ab4e8a902059a8%3A857e92b003eef0b9c222741e028e53834c749570%2Cunknown%2C

10. Sobre FACEBOOK e venda de dados ver THE GREAT HACK documentário Netflix

DUAS COREIAS, O PARALELO 38 https://www.youtube.com/watch?v=FB7iCvS8FFI

População  51,78 milhões (2020) Banco Mundial https://datatopics.worldbank.org/world-development-indicators/

https://exame.com/pop/coreia-do-norte-se-pronuncia-sobre-serie-sul-coreana-round-6/