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quarta-feira, 12 de janeiro de 2022

BRÉSIL: TRUMPISME partie 7

TRUMPISME partie 7


Le « contrat social » où la société livre ses forces politiques à la figure de l'État pour administrer au nom de tous, c'est-à-dire démocratiquement, a été déchiré, brisé, merdé et montré : plus que conflit et contradiction, le néolibéralisme expose ce que chacun est chauve à savoir : il y a une guerre des classes, la classe des riches contre la classe de ceux qui vivent du travail, c'est-à-dire les 99% de la population.1 Et les 1% gagnent !1
www.google.com.br/images. Trump personnifie les vertus exigées par l'accumulation flexible : c'est un joueur, un entrepreneur en série dans des activités à risque (casinos, constructions de luxe) profitant des manquements, des déviations, de la dérégulation et du démantèlement de l'État. Le gagnant prend tout.


Marina da Silva


Si vous connaissez l'histoire de la famille Trump, comment la fortune du père de Trump, Fred Trump, s'est formée, vous savez qu'elle est née d'alliances et de copinage avec la mafia enracinée à la fois dans la construction civile et la politique, la justice et l'administration publique. C'est ce qu'on appelle au Brésil « jeitinho » ou « une main lave l'autre », « prends-le, donne-le ici », bref, la corruption et les gens corrompus enracinés dans toutes les instances du pouvoir. Certains appellent cela du capitalisme de copinage. Donald Trump a toujours été un imbécile et un fanfaron et justement à cause de ces qualités et d'autres, il s'intègre comme un gant dans la machine médiatique des célébrités (à partir des années 1980, c'était l'ère des paparazzi et des tabloïds ou de la presse brune, un journalisme de bas niveau et puant alimenté par les mensonges, les potins, le sensationnalisme sordide) et l'a utilisé pour garder la "vérité" à distance : Trump est le cauchemar américain, Midas avec une main pourrie, entrepreneur/homme d'affaires raté, fausse célébrité milliardaire et endetté2 qui avait/a son ego alimenté par un autre grand imbécile, Roger Stone3 ; ce oui, a vu son rêve et sa prétention d'être un jour président des États-Unis jetés dans les limbes lorsqu'il a utilisé des stratégies politiques corrompues qui ont conduit à la démission de Richard Nixon [1913-1994], 37e président des États-Unis (1969-1974) en le scandale du Watergate.4

www.google.com.br/images. GET ME ROGER STONE (documentaire). Stone se vante d'avoir "inventé" Trump. Je crois : ressentiment et vengeance contre les « politiciens traditionnels » qui ont contrecarré leurs rêves dans les années 1970 (Watergate).
S'il ne peut pas être "le président", le soi-disant plus grand stratège politique de tous les temps, Roger Stone, simple lobbyiste et consultant politique avec d'excellents parrains et marraines fées, oups, employé de méga-entreprises, il travaillera pour détruire tous les opposants dans le manière du Grand Parti, ou droite conservatrice américaine, les républicains utilisant et abusant en répandant des mensonges, de la colère, du ressentiment, de la haine envers les concurrents de leurs candidats, en particulier les démocrates Bill et Hillary Clinton. Stone, le lobbyiste, crée ses règles : « La première est de nier, nier, nier. Il a commencé par suivre ses propres règles dans le scandale du National Enquirer - un tabloïd qui dénonçait la vie sexuelle des Stones, défenseurs du libéralisme économique, gens de bien, chrétiens, loi et ordre, morale, bonnes manières et bla, bla, bla.idem La haine des démocrates, en particulier Hillary Clinton, grandit stratosphériquement et sera bénéfique à la campagne de Donald Trump aux élections de 2016. Donald Trump chérit le rêve présidentiel, mais sait qu'il n'a pas la moindre chance sans une grande catastrophe et UN GRAND PARTI POLITIQUE, avoue-t-il. The Stones in the Stone/Trump Path (résumé à usage éducatif uniquement) :

1. Les années 80 appartiennent à Ronald Reagan, animateur sportif, acteur, devenu homme politique, gouverneur de Californie (1967-1974), 40e président pour deux mandats (1981-1989) a reçu la mission d'imposer « l'État néolibéral » et les pratiques néolibérales aux États-Unis, le plus important : réduction drastique des dépenses sociales ou détournement de fonds publics vers les plus riches ; baisses d'impôts (revenus et bénéfices des entreprises) pour les plus riches ; déréglementation des marchés financiers ; guerre contre la drogue, scandale Iran-Contra5 ;

 2. George Bush, père, homme politique, diplomate, homme d'affaires, était vice-président de Reagan et 41e président (1989-1993) a poursuivi l'érosion politique de « l'État-providence américain » ; fait la « guerre du golfe Persique 1990-1991 »6 ;

3. Bill Clinton, avocat, a été gouverneur de l'Arkansas pendant deux mandats, 42e président pendant deux mandats (1993-2001) responsable de "l'industrie pénitentiaire" avec la capture de la main-d'œuvre dans la "grande incarcération, notamment des noirs et des latinos"7 , a soutenu une plus grande déréglementation financière des jeux de hasard à Wall Street, ce qui entraînera une augmentation de la spéculation financière et des paris, ainsi que le vol de l'argent des clients ;

4. George W. Bush-fils, homme d'affaires/homme politique, gouverneur du Texas (1995-2000) 43e président pour deux mandats (2001-2008) ; fait une autre guerre dans le golfe Persique contre l'Irak (émission télévisée); attentat terroriste du 11 septembre 2001 ; crise financière mondiale ou crise des subprimes qui a massacré l'économie de plusieurs nations du premier monde et du reste du monde8 ; aide aux banques, aux compagnies d'assurance qui ont causé la crise, un véritable assaut contre le peuple américain qui a perdu des revenus, des économies et des investissements dans l'immobilier surévalué et qui est devenu sans valeur en 2008.idem

5. Barack Obama : Avocat, homme politique charismatique, 44e président des États-Unis à deux mandats (2009-2017), premier président noir, un noir à la Maison Blanche. Obama est l'homme ! Il a atteint ce qu'aucun autre président de pouvoir Number One, propriétaire de la planète, a réussi à : envelopper le monde de son charme et de son charisme. Obama est la personnification de la « politique du Big Stick » : parlez doucement et asseyez-vous avec la puia, la mitrailleuse, les tanks, les drones, les bombes ! Allah mon bon Allah ! Obama est l'"héritier politique" du vol, oups, de la crise de 2008 qui a littéralement massacré le peuple américain et plusieurs nations dans le monde, à l'exception du Brésil. Ici, la super crise des subprimes a été, selon les termes du président Lula, « une petite ondulation » ! Obama est le "suspect", ops, candidat improbable sans la grande crise de 2008. Il est le dernier espoir, les derniers soupirs et vestiges de la foi et de la confiance en la politique et politiciens « traditionnels » : OUI NOUS POUVONS ! Obama est le président devenu une célébrité des médias sociaux et a utilisé, en plus des dons de grandes entreprises, cette fonctionnalité phénoménale « web/réseau » pour capturer les électeurs et remporter les deux élections contestées.9

***

Avant d'en arriver à Donald Trump, il faut s'arrêter dans l'histoire d'un "court" siècle, le 20e siècle... Et nous nous concentrerons ici uniquement sur le développement social et économique de la classe blanche, ce qu'Hollywood a vendu au monde : Empire State, châteaux, manoirs, maisons de campagne au bord du lac, vacances dans les Alpes européennes, avions, jets, grands bureaux, immenses maisons, méga appartements, plus grands bâtiments du monde, riches, millionnaires, milliardaires, voitures, jardins parfaits, familles emplois, meilleures universités, science et technologie, vaisseaux spatiaux, navette spatiale, meilleurs appareils ménagers, films et séries télévisées, voyages, centres commerciaux, consumérisme, parcs, Disney...land, guerre froide, bombe atomique, peur des terroristes, Russes communistes , etc.; cigarettes, musique et Coca-Cola, bref, le rêve américain. Qui veut gagner des millions? Venez en Amérique et réalisez le rêve de devenir riche, victorieux ! Oui, les États-Unis ont fourni cette possibilité de société, les années nostalgiques de l'après-guerre. Science, technologie de pointe, innovation, supériorité du peuple, créativité, risque, aventure, pari, prospérité ! Un monde d'entrepreneurs et de consommateurs et une table bien remplie ! A partir des années 1970... L'histoire est différente : chômage structurel, précarité du monde du travail, baisse des revenus des classes moyennes, endettement familial, endettement étudiant, augmentation de la consommation de drogue, augmentation de la violence, exacerbation du racisme, xénophobie, misogynie, GLBTQIAphobie, etc, etc. Le pays se désindustrialise.10

« La transformation de la structure du marché du travail s'est accompagnée d'un changement tout aussi important de l'organisation industrielle. (...) La sous-traitance organisée ouvre des opportunités pour la création de petites entreprises et, dans certains cas, permet aux anciens systèmes de travail domestique  , artisanales, familiales (patriarcales et paternalistes (...) renaissent et s'épanouissent, mais maintenant comme des pièces maîtresses plutôt que des appendices du système productif. La croissance rapide des économies « noires », « informelles » ou souterraines a également été documentée tout au long des monde capitaliste, amenant certains à détecter une convergence croissante entre les systèmes de travail du « tiers-monde et du capitalisme avancé » (HARVEY, 1998 : 145)

INNOVATIONS FINANCIÈRES ET ÉMERGENCE DU MARCHÉ DES DÉRIVÉS AUX ÉTATS-UNIS

1973-2009


1970. Début des certificats de titres hypothécaires.

1972. Ouverture de la Chicago Currency and Futures Market Agency.

1973. Agences d'options d'échange de Chicago ; début des échanges dans les futures capitales.

1975. Négoce de bons du Trésor américain et d'actions à terme adossées à des créances hypothécaires.

1977. Commerce des actions à terme du Trésor.

1979. Le commerce non réglementé et peu fiable, en particulier les contrats à terme sur devises, devient une pratique courante. Le « système bancaire dans le noir » émerge.

1980. Nouveaux mécanismes d'investissement en produits dérivés liés aux devises étrangères, swap de devises.

1981. Création d'un portefeuille d'assurances ; mécanismes d'investissement en produits dérivés liés aux taux d'intérêt étrangers, swap de taux d'intérêt ; marchés à terme en eurodollars, certificats de dépôt et instruments du Trésor.

1983. Marché des options sur devises, titres de participation et instruments du Trésor ; création d'obligations de paiement avec des biens en garantie.

1985. Approfondissement et expansion des marchés d'options et à terme ; début du trading virtuel et création de modèles de marché : des stratégies d'arbitrage statistique pour les produits dérivés sont créées.

1986. Unification des marchés boursiers, des options et du commerce mondial des devises, le Big Bang.

1987-1988. Création de Collateralized Debt Obligations (CDO's), ainsi que Collateralized Action Obligations (CBO's) et Collateralized Mortgage Obligations (CMO's).

1989.Nouveaux mécanismes d'investissement dans les contrats à terme sur taux d'intérêt.

1990. Création de mécanismes d'investissement dans l'insolvabilité du crédit et des indices boursiers.

1991. Approbation des véhicules d'investissement "off-the-books", également connus sous le nom d'entités d'intérêt spécial ou de véhicules d'investissement spéciaux.

1992-2009. Evolution rapide du volume des échanges de tous ces instruments. Le volume de ce commerce, négligeable en 1990, atteignait plus de 600 000 milliards de dollars par an en 2008.  HARVEY, D.

Dans les années 1980, débute l'ère de l'industrie financière (baisse drastique des capitaux investis dans les industries et augmentation du capital de la spéculation financière en bourse) conduisant à la surconcentration des richesses, aux crises financières et à la baisse des revenus et à plus de précarité des monde du travail. Un capitalisme... pour peu, dit Robert Reich, ancien secrétaire de Bill Clinton.11 Le rêve est terminé !

***

https://www.amazon.com.br/Nosso-Inimigo-Estado-Albert-Nock/dp/8595070423. PLUS D'UN SIÈCLE D'AUDIENCE QUE « LE GOUVERNEMENT N'EST PAS LA SOLUTION », « TOUT CE QUE FAIT UNE ENTREPRISE D'ÉTAT, UNE ENTREPRISE PRIVÉE FAIT MIEUX ». Et le meilleur exemple au Brésil est la privatisation de la CIA VALE DO RIO DOCE. Meurtres, dévastation et destruction environnementale inimaginable, impunité dans deux ruptures de barrages à résidus : Mariana, MG 2015 et Brumadinho, MG 2019.

  EN AMÉRIQUE L'ENNEMI EST MAINTENANT UN AUTRE : LE PEUPLE AMÉRICAIN !

"Je n'avais pas prévu la puissance, mais j'aurais dû, la puissance de la réaction aux effets civilisateurs des années 60. Je n'avais pas anticipé la puissance de la réaction à ça. La réaction inverse. (...) a offensive corporative énorme, concentrée et coordonnée qui a commencé dans les années 1970 pour essayer de réduire les efforts d'égalité. »12

Dans les années 1970 et 1980, « l'accumulation flexible » s'inscrit dans le même processus et mouvement que les révolutions techno/scientifiques des moyens de production de biens, des moyens de communication et de transport, etc. et la mise en place de l'État et du marché néolibéral autoritaires, déréglementation financière et du travail, un processus complexe, toujours en marche, réduit à deux mots : mondialisation et néolibéralisme (libre-échange, déréglementation financière, privatisation, flexibilité et/ou extinction des droits du travail, droits sociaux, affaiblissement du syndicalisme, conditions de travail précaires et  salaire). Au milieu de tant de changements dans le processus de production, quelle sociabilité humaine est-il possible de construire ? Pour une production « flexible », il faut des individus flexibles, c'est-à-dire avec une grande capacité d'adaptation, sans attachement au temps/espace et ouverts aux changements constants, aux paris des riches, à l'entrepreneuriat. Vivre à la limite, c'est prendre constamment des risques, être ouvert aux innovations et aux défis tant pour le capital que pour le travail. Vivre avec l'incohérence et l'instabilité et en supporter les résultats, surtout avec l'échec et les pertes imposées par l'accumulation flexible comme la faute unique et exclusive du travailleur.

PRINCIPALES CRISES ET AIDES D'ÉTAT AUX ENTREPRISES,

1973-2009

1973-1975. Effondrement des marchés immobiliers aux États-Unis et en Angleterre ; Crises fiscales fédérales, étatiques et locales aux États-Unis (New York au bord de la faillite), hausse des prix du pétrole ; et la récession.

1979-1982. La hausse de l'inflation et le choc des taux d'intérêt Volcker ont conduit à la récession de Reagan, avec un taux de chômage supérieur à 10 % aux États-Unis et des conséquences dans d'autres pays.

1982-1990. Crise de la dette des pays en développement (Mexique, Brésil, Chili, Argentine, Pologne…), provoquée par le choc Volcker de la hausse des taux d'intérêt. Les banquiers d'affaires américains SONT AIDÉS PAR L'AIDE AUX PAYS DETTES ORGANISÉE PAR LE Trésor américain et un FMI revitalisé (libre de keynésiens et armé de programmes d'« ajustement structurel »).

1984. Continental Illinois Bank est renflouée par la Fed, le Trésor et la US Investment Banking Control Agency.

1984-1992. Faillite des institutions d'épargne et de crédit américaines qui ont investi dans le marché immobilier. Fermeture et renflouement gouvernemental de 3 260 institutions financières. Récession du marché immobilier en Angleterre après 1987.

1994-1995. Renflouement du peso mexicain pour protéger les investisseurs américains ayant des participations dans la dette à haut risque du Mexique. Des pertes massives sur les produits dérivés qui ont abouti à la faillite du comté d'Orange et de lourdes pertes dans d'autres municipalités ayant des investissements similaires à revenu élevé.

1997-1998. Crise monétaire en Asie (en partie causée par le marché du logement). Le manque de liquidités entraîne des faillites massives et une augmentation du chômage, créant des opportunités pour les institutions prédatrices de réaliser des profits rapides après les interventions punitives du FMI (Corée du Sud, Thaïlande, etc.)

1998. Renflouement par la Fed de Long Term Capital Management, États-Unis.

1998-2001. Crise de fuite des capitaux en Russie (qui a fait faillite en 1998), au Brésil (1999), culminant avec la crise de la dette argentine (2000-2002), la dévaluation du peso, suivie d'un chômage de masse et de bouleversements sociaux.

20001-2002. Effondrement de la bulle dot.com et des marchés financiers ; faillite d'Enrom et de Word.com. La Fed baisse le taux d'intérêt pour équilibrer les marchés boursiers et à terme (la bulle immobilière commence).

2007-2010. Crises liées au marché immobilier aux USA, Angleterre, Irlande et Espagne, suivies de fusions forcées, faillites et nationalisations d'institutions financières. Renflouements d'États dans le monde entier aux institutions qui ont investi dans des produits dérivés, des fonds spéculatifs, etc., suivis de récession, de chômage et d'effondrements du commerce international, en plus de divers plans de relance de style keynésien et d'injections de liquidités par les banques centrales. Source : HARVEY, D.

www.google.com.br/images. Movimento Occupy Wall Street. EUA, 2011

L'Amérique a été massacrée, lu, le peuple américain et un gouffre énorme entre les pauvres 99% et les riches/milliardaires 1% sous les auspices de l'ÉTAT a ouvert des blessures, la haine, la colère, la rancœur et la méfiance dans le système politique démocratique représentatif des États-Unis. Ce changement de profil de la production et de l'accumulation capitalistes, résultat des innovations techno-scientifiques de l'effort dit de la Seconde Guerre mondiale, la révolution informatique (moyens de communication, de transport), la mécanisation basée sur la microélectronique ; Robotisation, ingénierie génétique, ordinateurs personnels, Internet divise le monde en gagnants et en perdants. Une nouvelle ère encore en cours est appelée accumulation flexible par David Harvey + capitalisme de surveillance par plusieurs autres penseurs. Les mythes des « pères fondateurs » propagés par les radicaux du capitalisme : libre marché, individualisme (cupidité, égoïsme), liberté, état minimal et blabla tombent à terre. Le XXIe siècle, qui serait l'aboutissement du néolibéralisme, le siècle de Mises, Hayek, Friedman s'est effondré comme une farce dans la crise des subprimes de 2008 et avec Internet et l'hyper connectivité du « web » ou World Wide Web14 et l'émergence des réseaux sociaux (Yahoo (1994) ; Google (1998) ; Orkut (2004, de nombreux utilisateurs au Brésil); Facebook (2004, en 2012, il dépasse le milliard d'utilisateurs); Reddit (2005); Twitter (2006); What'sApp (2009); Instagram (2010); Snaptchat (2011); Telegram (2013) ; Tik Tok (2016, Chine), citant les meilleures entreprises.

Mosaico Marina da Silva a partir de www.google.com.br/images.LE MONDE EST DIVISÉ EN GAGNANTS ET EN PERDANTS, disent les riches 1%. Dans la mosaïque sont les perdants, nous !
L'indignation, la colère, la haine, la rancœur et la méfiance totale à l'égard de la politique et des politiciens traditionnels se sont propagées des États-Unis, épicentre de la crise des subprimes de 2008 à l'Europe et au reste du monde. La tempête parfaite, en fait, un grand tsunami qui ravivera les extrémismes de la droite nazi-fasciste. En 2010, un groupe de milliardaires crée « Le Mouvement » qui porte au pouvoir des politiciens ultra-radicaux de la droite conservatrice.15

"C'est là qu'intervient Donald Trump ! Si tout le mythe de la connerie des pays fondateurs, la liberté, l'égalité des chances, le rêve américain, la démocratie et le blabla valaient quelque chose aux Etats-Unis, Trump ne serait jamais élu président de la puissance numéro un. Trump est la tragi-comédie de l'apogée du néolibéralisme aux États-Unis : corruption et corrosion du corps politique qui se répand dans toute la société. Depuis Trump, le rideau est tombé, et avec lui tous les mythes de la fondation de la nation : l'opportunité est l'opportunisme ; la démocratie représentative est farce, fausse et corrompue ; la liberté d'investir son propre argent est gratuite pour les riches, les blancs, les racistes, les misogynes, les Glbtqia+phobiques, les xénophobes 1% (accent mis sur les Mexicains, les Asiatiques (Chinois), les Latinos (Amérique centrale et du Sud) et d'autres minorités indigènes ;
l'Etat est un problème de dépenses sociales publiques avec la classe ouvrière et un vrai gros papa pour sauver et entretenir le parasitisme néolibéral des riches 1%. LA MISSION CIVILISATION des États-Unis au monde est le plus grand de tous farces et Donald Trump est à la hauteur de  des conneries néolibérales." 16
 
www.google.com.br/images.Voici ce que Steve Bannon, autoproclamé, comme Roger Stone, le plus grand stratège de la géopolitique mondiale, a réalisé : un bolsonaro élu pour gouverner les États-Unis et un Trump pour gouverner le Brésil. Parmi eux, un caca du Brésilien Trump, Eduardo.

Les changements continus, caractéristique principale du capitalisme flexible, créent l'impossibilité de forger des coopérations, des liens forts et profonds dans le monde du travail, car ce même caractère « flexible » corrompu et corrosif déborde dans la société. L'abrutissement et l'émoussement de l'esprit dans des activités de plus en plus simples, répétitives et à faible contenu subjectif (ne nécessitant pas de formation ou de qualification particulière) contaminent la vie privée, les relations humaines. La culture du risque méprise la connaissance, elle nie le savoir, la science, la routine, la rigidité (temps/espace dans la construction de son histoire et de sa société) et les obstacles au capital. La culture du risque intensifie la concurrence, augmente l'anxiété et divise le monde en gagnants et en perdants. Donald Trump est le grand pari à la fois de la nouvelle classe qui s'est enrichie au casino de Wall Street et des propriétaires et contrôleurs des gigantesques sociétés des industries de haute technologie de l'information et de la manipulation de données privées pour toutes sortes de transactions et de corruption financière. et le plus impensable : manipulation du jeu politique, rapport de force mondial et géopolitique mondiale qui s'est déroulée sous la barbe de l'Oncle SAM sur son propre territoire par un groupe de milliardaires fondateurs du « Mouvement », dont le principal fondateur, porte-drapeau et le porte-parole est Steve Bannon, lié à Cambridge Analytica17, une branche commerciale qui s'est démarquée du groupe SCL et qui, entre autres merdes phénoménales, a manipulé le Brexit (2018), les élections aux États-Unis (2016) et au Brésil (2018).


La source

1. SILVA, Marina da. https://marinasdasilva.blogspot.com/2021/10/brazil-trumpism-part-6.html

2. Sobre o tema ver: TRUMP, AN AMERICAN DREAM https://www.netflix.com/watch/80206600?trackId=13752289 documentário; 

3. GET ME ROGER STONE https://www.netflix.com/watch/80114666?trackId=13752289&tctx=0%2C2%2C84b2363dad12eddf179d872747a92ed5a8c7817c%3A07e926b39a177123f9f469fc28678a1e9c952ede%2C84b2363dad12eddf179d872747a92ed5a8c7817c%3A07e926b39a177123f9f469fc28678a1e9c952ede%2Cunknown%2C%2C%2CtitlesResults. documentário

4. Sobre o tema ver: A HISTÓRIA DE WATERGATE https://www.washingtonpost.com/wp-srv/politics/special/watergate/timeline.html

5. Sobre o caso IRÃ-CONTRA ver: https://periodicos.ufes.br/dimensoes/article/view/21705

6. Guerra do golfo pérsico. ver: pesquise Google

7. Sobre a "Era do grande encarceramento de negros, latinos, etc) ver: doc. 13ª Emenda https://www.netflix.com/watch/80091741?trackId=13752289&tctx=0%2C0%2Cb33ffdeec0c0a1d46e27e9a73ab454cf907c8d35%3A05d4c992340a31c72afe0498bc77aedecbe6083e%2Cb33ffdeec0c0a1d46e27e9a73ab454cf907c8d35%3A05d4c992340a31c72afe0498bc77aedecbe6083e%2Cunknown%2C%2C%2CtitlesResults; série Orange is the new Black https://www.netflix.com/watch/70259443?trackId=13752289

8. FERGUNSON, Charles H. O SEQUESTRO DA AMÉRICA. Como as corporações financeiras corromperam os Estados Unidos. Rio de Janeiro: editora Zahar, 2013. 

9. Sobre o tema ver: The Great Hack, documentário Netflix.

10. REICH, Robert. Saving capitalism, documentário Netflix

11. SMIL, Vaclav. MADE IN USA: The rise and reatreat of american manufacturing. London, MITpress, 2013. ISBN 978-0-262-31675-0 e-book

12. CHOMSKI, Noam. Requiem to American Dream. YOUTUBE https://youtu.be/JxaDwKj7wek;

13. HARVEY, David. A CONDIÇÃO PÓS-MODERNA; RIFIKIN, Jeremy. O FIM DOS EMPREGOS; KENNEDY, Paul. PREPARANDO PARA O SÉCULO XXI; ANTUNES, Ricardo. ADEUS AO TRABALHO?; HARVEY, D. O ENIGMA DO CAPITAL e as crises do capitalismo; PIKETTY, Thomas. O CAPITAL no século XXI; ANDERSON, P. Pós-Neoliberalismo.

14. Sobre a WORD WIDE WEB ver https://tecnoblog.net/responde/quem-inventou-o-computador/; https://www.i-tecnico.pt/world-wide-web-o-que-e/; https://tecnoblog.net/responde/quem-inventou-a-internet/

15. Sobre The Moviment ver:  https://www.bbc.com/news/av/uk-politics-47388774; https://www.france24.com/en/20180814-europe-nationalists-populists-bannon-unite-far-right-wing-movement-brussels-eu; https://time.com/5882072/rise-and-fall-of-steve-bannon/; https://www.britannica.com/biography/Steve-Bannon

16. SILVA, Marina. Trumpismo, parte 6

17. Sobre Cambridge Analytica ver: The Great Hack, documentário.

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FILMES, SÉRIES E DOCUMENTÁRIOS  SOBRE INDÚSTRIA FINANCEIRA? Pegue a pipoca....

1. A FRAUDE ( Rogue Trader),  1999 filme sobre mercado futuro e opções

2. WALL STREET, poder e cobiça. filme 1987. Negociatas na Bolsa de valores

3.  TRABALHO INTERNO (INSIDE JOB),  2010,  desregulamentação e ganância. Crise subprime 2008; documentário de Charles Fergunson citado no texto.

4. O LOBO DE WALL STREET. filme 2013  negociatas e apostas de um corretor de valores( baseado em caso real)

5. A GRANDE APOSTA, filme 2015 Apostas no estouro da bolha imobiliária, crise subprime 2008

6. A LAVANDERIA.  Filme, 2019. Lavagem de dinheiro. As negociatas PANAMÁ PAPERS


segunda-feira, 10 de janeiro de 2022

BRAZIL. O TRUMPISMO Parte 7

TRUMPISMO:  TRUMP? Parte 7

O "contrato social" onde a sociedade entrega suas forças políticas à figura do Estado para administrar em nome de todos, isto é, democraticamente, foi rasgado, quebrado, cagado e mostrou: mais que conflito e contradição o neoliberalismo expõe o que todos estão carecas de saber: existe uma guerra de classes, a classe dos ricos versus  a classe  dos que vivem do trabalho, ou seja, os 99% da população. E os 1% estão ganhando!1

www.google.com.br/images. Trump personifica as virtudes demandadas pela acumulação flexível: é um apostador, um serial empreendedor em atividades de risco (cassinos, construções de luxo) aproveitando das brechas, desvios, desregulamentação  e desmonte do Estado. O vencedor leva tudo.

Marina da Silva


Se você conhece a história da família Trump, como se formou a fortuna do Trump pai, Fred Trump,  sabe que essa se deu com alianças e compadrios com a máfia entranhada tanto na construção civil como na política, judiciário e administração pública. É o que no Brasil chamamos de "jeitinho" ou "uma mão lava a outra", "toma-lá, dá cá", enfim, corrupção e corruptos empoleirados em todas as instâncias do poder. Alguns chamam isso de capitalismo de compadrio. Donald Trump sempre foi um mentecapto e fanfarrão e exatamente por estas qualidades e outras caiu como uma luva na máquina midiática das celebridades (a partir dos anos 1980, era dos paparazzi e tabloides ou da imprensa marrom, um jornalismo rasteiro e chulé alimentado por mentiras, fofocas, sensacionalismo barato) e fez uso dela para manter longe a "verdade": Trump é o pesadelo americano, Midas de mão podre, empreendedor/empresário fracassado, celebridade bilionária fake e endividada2 que teve/tem seu ego alimentado por outro grande mentecapto, Roger Stone3; este sim, teve seu sonho e pretensão de ser um dia  presidente da América jogado no limbo quando usou estratégias políticas corruptas que levaram à renúncia de Richard Nixon [1913-1994], 37º presidente dos Estados Unidos (1969-1974) no escândalo Watergate.4

www.google.com.br/images. GET ME ROGER STONE (documentário). Stone se gaba de ter "inventado" Trump. Eu acredito: ressentimento e vingança contra "políticos tradicionais" que frustraram seus sonhos na década de 1970 (Watergate).

Se não pode ser "o presidente", o autointitulado maior estrategista político de todos os tempos, Roger Stone, mero lobista e consultor político com excelentes padrinhos mágicos, ops, empregado de mega corporações ele vai trabalhar para destruir todos nos caminhos do Grande Partido, ou direita conservadora americana, os republicanos usando e abusando de espalhamento de mentiras, raiva, ressentimento, ódio sobre os concorrentes dos seus candidatos, especialmente os democratas  Bill e Hillary Clinton. Stone, o lobista, cria suas regras: "a primeira é negar, negar, negar. Ele começou seguindo suas próprias regras no escândalo do National Enquirer - um tabloide que expôs a vida sexual do casal Stone, defensor do liberalismo econômico, das pessoas de bem, cristãos, da  lei e ordem, moral, bons costumes e blá, blá, blá.idem O ódio aos democratas, em particular a Hillary Clinton cresce estratosfericamente e vai ser benéfico para a campanha de Donald Trump nas eleições de 2016. Donald Trump acaricia o sonho presidencial, mas sabe que não tem a menor chance sem uma grande catástrofe e UM GRANDE PARTIDO, confessa. As pedras no caminho de Stone/Trump (resumo para mero uso didático): 

1. Os anos Oitenta pertencem a Ronald Reagan, radialista esportivo, ator, virou político, foi governador da Califórnia (1967-1974), 40º presidente por dois mandatos (1981-1989) recebeu a missão de impor o "estado neoliberal" e as práticas neoliberais aos EUA, as mais importantes: redução drásticas dos gastos sociais ou desvio do fundo público para os mais ricos; redução dos impostos (renda e lucros empresariais) dos mais ricos;  desregulamentação do mercado financeiro; guerra contra as drogas, escândalo Irã-Contra5

 2. George Bush-pai, político, diplomata, empresário, foi vice de Reagan e 41º presidente (1989-1993) deu sequência  à corrosão política do "Welfare state estadunidense"; fez a "guerra do Golfo pérsico 1990-1991"6

3. Bill Clinton, advogado, foi governador do Arkansas por dois mandatos, 42º presidente por dois mandatos (1993-2001) responsável pela "indústria de presídios" com  a captura de mão-de-obra no "grande encarceramento, especialmente de negros e latinos"7,  sustentou mais desregulamentação financeira para jogatinas em Wall Street, o que levará ao aumento das especulações e apostas financeiras, o mesmo que roubo do dinheiro dos clientes; 

4. George W. Bush-filho, empresário/político, governador do Texas (1995-2000) 43º presidente por dois mandatos (2001-2008); fez outra guerra ao golfo pérsico contra Iraque (transmissão televisiva); ataque terrorista de 11 de setembro 2001; crise financeira mundial ou crise Subprime que massacrou a economia em várias nações no primeiro mundo e resto do mundo8; socorro aos bancos, seguradoras causadores da crise, um verdadeiro assalto ao povo estadunidense que perdeu renda, economias e investimentos em imóveis sobrevalorizados e que passaram a valer nada em 2008.idem

5. Barack Obama: advogado, político carismático,  44º presidente dos Estados Unidos por dois mandatos (2009-2017), o primeiro presidente negro, um preto na Casa Branca. Obama é o cara! Conseguiu o que nenhum outro presidente da potência Number One, dona do planeta, conseguiu: envolver o mundo com seu charme e carisma. Obama é a personificação da "política Big Stick": fale manso e senta a puia, o sarrafo, o taco de golfo, drones, bombas! Alá meu bom Alá! Obama é o "herdeiro político" do massacre, ops, da crise de 2008 que ferrou literalmente o povo estadunidense e várias nações no mundo, menos o Brasil. Aqui a super crise Subprime foi, nas palavras do presidente Lula, "uma marolinha"! Obama é o "suspeito", ops, candidato improvável sem a grande crise de 2008. É a última esperança, os derradeiros suspiros e vestígios de fé e confiança na política e políticos "tradicionais": YES WE CAN! Obama é o presidente que virou celebridade nas redes sociais e usou, além das doações de grandes corporações, este fenomenal  recurso de "teia/rede para capturar eleitores e ganhar as duas eleições disputadas.9

***

Antes de chegar em Donald Trump, é necessário fazer uma paradinha na História de um século "curto", século XX... E vamos focar aqui apenas no desenvolvimento econômico social da classe branca, o que Hollywood vendeu ao mundo: Empire State, castelos, mansões, casas de campo a beira de lagos, férias em Aspem ou nos Alpes europeus, aviões, jatos, big escritórios,  casas imensas, mega apartamentos, maiores edifícios do mundo, gente rica, gente milionária, gente bilionária,  carros, jardins perfeitos, famílias perfeitas,  empregos, universidades de ponta, ciência e tecnologia, foguetes, ônibus espacial,  eletrodomésticos de ponta, filmes e séries de TV, viagens, shoppings, consumismo, parques, Disney...landia, guerra fria,  bomba atômica, medo de terroristas, russos comunistas, etc.; cigarros, música e Coca-Cola, enfim, o American dream. Quem quer ser milionário? Venha para América e realize o sonho de ficar rico, vitorioso!  Sim, os Estados Unidos propiciou esta possibilidade de sociedade, os saudosos anos pós-Segunda Guerra Mundial. Ciência, tecnologia de ponta, inovação, superioridade do povo, criatividade, risco, aventura, aposta, prosperidade! Um mundo de empresários e consumidores e mesa farta! A partir dos anos Setenta...A História é outra: desemprego estrutural, precarização do mundo do trabalho, rebaixamento da renda da classe média, endividamento das famílias, endividamentos dos estudantes, aumento do consumo de drogas,  aumento da violência, exacerbação do racismo, xenofobia, misoginia, GLBTQIAfobia, etc, etc. O país se desindustrializa.10

"A transformação da estrutura do mercado de trabalho teve como paralelo mudança de igual importância na organização industrial.(...) a subcontratação organizada abre oportunidades para a formação de pequenos negócios e, em alguns casos, permite que sistemas mais antigos de trabalho doméstico, artesanal, familiar (patriarcal e paternalistas (...) revivam e floresçam, mas agora como peças centrais , e não apêndices  do sistema produtivo. O rápido crescimento de economias "negras", "informais" ou subterrâneas também tem sido documentado em todo o mundo capitalista avançado, levando alguns a detectar uma crescente convergência entre sistemas de trabalho "terceiromundistas e capitalistas avançados" (HARVEY, 1998:p.145)

INOVAÇÕES FINANCEIRAS E O SURGIMENTO DO MERCADO DE DERIVATIVOS NOS EUA

1973-2009

1970. Início dos certificados de valores mobiliários baseados em hipotecas.

1972. Abertura da Agência de Mercado de Moedas e Futuros de Chicago.

1973. Agências de Opções de Câmbio de Chicago; início do comércio sobre capitais futuros.

1975. Comercio em papéis do Tesouro dos EUA e ações de futuros baseadas em hipotecas.

1977. Comércio em ações de futuros do Tesouro.

1979. Comércio sem regulamentação e sem prestação de contas legais, especialmente futuros de moedas, torna-se prática comum. Surge o "sistema bancário às escuras". 

1980. Novos mecanismos para investimentos em derivativos vinculados a moedas estrangeiras, currency swap.

1981.  Criação do seguro sobre portfólios; mecanismos para investimentos em derivativos vinculados a taxas de juros estrangeiras, interest rate swap; mercados de futuro em eurodólares, certificados de depósito e instrumentos do Tesouro.

1983. Mercado de opções em moedas, valores de ações e instrumentos do Tesouro; criação das obrigações de pagamento tendo propriedades como garantia.

1985. Aprofundamento e ampliação dos mercados de opções e futuros; início do comércio virtual e criação de modelos de mercados: criam-se estratégias de arbitragem estatística para derivativos.

1986. Unificação dos mercados de ações, opções e comércio de moedas globais, o Big Bang.

1987-1988. Criação das Obrigações de Dívida Colateralizadas (CDO's), assim como da Obrigações de Ação Colateralizadas (CBO's)e Obrigações de Hipotecas Colateralizadas (CMO's).

1989.Novos mecanismos para investimentos em futuro de taxas de juros.

1990. Criação de mecanismos para investimentos em insolvência no crédito e índices de ações.

1991. Aprovação de veículos de investimentos "fora da contabilidade", também conhecidos  como entidades de interesse especial ou veículos de investimentos especial.

1992-2009. Rápida evolução do volume do comércio por todos esses instrumentos. O volume desse comércio, insignificante em 1990, chegou a mais de 600 trilhões de dólares por ano em 2008. Fonte: HARVEY, D.

Começa, na década de Oitenta, a era da indústria financeira (queda drástica de capital investido nas indústrias e aumento do capital na especulação financeira nas bolsas de valores)  levando à super concentração de riquezas, crises financeiras e rebaixamento da renda e mais precarização do mundo do trabalho. Um capitalismo...para poucos, diz Robert Reich, ex-secretário de Bill Clinton.11 O sonho acabou!

***

https://www.amazon.com.br/Nosso-Inimigo-Estado-Albert-Nock/dp/8595070423. MAIS DE UM SÉCULO OUVINDO QUE "O GOVERNO NÃO É A SOLUÇÃO", " TUDO O QUE UMA EMPRESA ESTATAL FAZ, UMA EMPRESA PRIVADA FAZ MELHOR". E o melhor exemplo no Brasil é a privatização da CIA VALE DO RIO DOCE. Assassinatos, devastação e destruição ambiental inimaginável,  impunidade em dois rompimentos de barragens de rejeitos: Mariana, MG 2015 e Brumadinho, MG 2019.
 NA AMÉRICA O INIMIGO AGORA É OUTRO: O PRÓPRIO POVO ESTADUNIDENSE!

"Eu não previ o poder, mas devia tê-lo feito, o poder da reação aos efeitos civilizadores dos anos Sessenta. Eu não antecipei o poder da reação a isso. A reação contrária.(...) uma enorme, concentrada e coordenada ofensiva empresarial que começou nos anos Setenta para tentar reduzir os esforços de igualdade."12

Nos anos Setenta e Oitenta, século XX, a "acumulação flexível" vem no mesmo processo e movimento das revoluções tecno/científicas dos meios de produção de mercadorias, dos meios de comunicação e transporte, etc e instauração do estado neoliberal autoritário e  desregulação do mercado financeiro e do trabalhoidem,  um processo complexo, ainda em movimento reduzido a duas palavras: globalização e neoliberalismo (livre comércio, desregulação financeira, privatizações, flexibilização e/ou extinção de direitos trabalhistas, direitos sociais, enfraquecimento do sindicalismo, precarização das condições de trabalho e salário). Em meio a tantas mudanças no processo produtivo, que tipo de sociabilidade humana é possível se construir? Para a produção "flexível" exige-se indivíduos flexíveis, isto é, com alto grau de adaptabilidade, sem apego ao tempo/espaço e aberto às mudanças constantes, às apostas, aos ricos, ao empreendedorismo. Viver no limite é arriscar constantemente, ser aberto às inovações e desafios tanto para o capital como para o trabalho. Conviver com a inconstância e instabilidade e arcar com os resultado, principalmente com o fracasso e perdas impostas pela acumulação flexível como culpa única e exclusiva do trabalhador.

PRINCIPAIS CRISES E AJUDAS ESTATAIS A EMPRESAS,

1973-2009

1973-1975.  Colapso dos mercados imobiliários nos EUA e na Inglaterra; crises fiscais dos governos federal, estadual e local nos EUA (a cidade de Nova York à beira da falência), aumento do preço do petróleo; e recessão.

1979-1982. Alta da inflação e o choque de Volcker na taxa de juros levam à Recessão Reagan, com um índice de desemprego acima de 10% nos EUA e consequências em outros países.

1982-1990. Crise da dívida dos países em desenvolvimento (México, Brasil, Chile, Argentina, Polônia, etc.), causada pelo choque Volcker na elevação da taxa de juros. Banqueiros de investimentos nos EUA  SÃO SOCORRIDOS POR AJUDAS A PAÍSES EM DÍVIDA ORGANIZADAS PELO Tesouro estadunidense e um FMI revitalizado (livre dos keynesianos e armado com programas de “ajuste estrutural”).

1984. O banco Continental Illinois é socorrido pelo FED, pelo Tesouro e pela agência de controle de investimentos bancários dos EUA.

1984-1992. Falências de instituições de poupança e empréstimos estadunidenses que investiam no mercado imobiliário. Fechamento e socorro do governo a 3.260 instituições financeiras. Recessão no mercado de propriedades na Inglaterra após 1987.

1994-1995. Socorro ao peso mexicano para proteger os investidores estadunidenses com participações na dívida de alto risco do México. Perdas maciças em derivativos que culminaram na falência do condado de Orange e perdas severas em outros governos municipais com investimentos de alto rico semelhantes.

 1997-1998. Crise da moeda na Ásia (em parte causada pelo mercado imobiliário). A falta de liquidez leva a falências em massa e aumento do desemprego, criando oportunidades para instituições predatórias fazerem lucros rápidos após intervenções punitivas do FMI (Coréia do sul, Tailândia etc.)

1998. Socorro financeiro do Fed ao Long Term Capital Management, nos EUA.

1998-2001. Crise da fuga de capital na Rússia (que vai à falência em 1998), Brasil (1999), culminando na crise da dívida argentina (2000-2002), a desvalorização do peso, seguida de desemprego em massa e revoltas sociais.

20001-2002. Colapsos da bolha ponto.com e dos mercados financeiros; falência da Enrom e da Word.com. O Fed corta a taxa de juros para equilibrar o mercado de valores e futuros (a bolha do mercado imobiliário começa).

2007-2010. Crises ligadas ao mercado imobiliário dos EUA, Inglaterra, Irlanda e Espanha, seguidas por fusões forçadas, falências e nacionalizações de Instituições financeiras. Socorro estatais em todo mundo à instituições que investiram em derivativos, fundos de cobertura, etc, seguidos de recessão, desemprego e colapsos no comercio internacional, além de variados pacotes de estímulos no estilo keynesiano e injeções de liquidez pelos bancos centrais. Fonte: HARVEY, D. 

www.google.com.br/images. Movimento Occupy Wall Street. EUA, 2011

A América foi massacrada, leia-se, povo americano e um abismo imenso entre pobres 99% e ricos/bilionários 1% sob os auspícios do ESTADO abriu feridas, ódio, raiva, rancor e desconfiança no sistema político democrático representativo dos Estados Unidos. Esta mudança no perfil da produção e acumulação capitalista, fruto das inovações tecno-científicas do chamado esforço da Segunda Guerra Mundial, da revolução da informática (meios de comunicação, transporte), mecanização com base na microeletrônica; robotização, engenharia genética, computadores domésticos, internet divide o mundo entre vitoriosos e perdedores. Uma nova era ainda em curso, é denominada pela acumulação flexível por David Harvey + capitalismo de vigilância por vários outros pensadores. Os mitos dos "pais fundadores" propalado pelos Radicais pelo capitalismo": livre mercado, individualismo (ganância, egoísmo), liberdade, estado mínimo e blá caem por terra. O século XXI, que seria a culminância do neoliberalismo, o século de Mises, Hayek, Friedman desmoronou como farsa na crise Subprime 2008 e com a internet  e a hiper conectividade a partir da "teia" ou World Wide Web14 e do surgimento das redes sociais (Yahoo (1994); Google (1998);  Orkut (2004, muitos usuários no Brasil);  Facebook (2004, em 2012 ultrapassa 1 bilhão de usuários); Reddit (2005); Twitter (2006);  What'sApp (2009); Instagram (2010); Snaptchat (2011); Telegram (2013); Tik Tok (2016, China), citando principais empresas.

Mosaico Marina da Silva a partir de www.google.com.br/images. O MUNDO ESTÁ DIVIDIDO EM VENCEDORES E PERDEDORES, dizem os 1% ricos. No mosaico estão os fracassados, perdedores, nós!

Indignação, raiva, ódio, rancor e total desconfiança na política e políticos tradicionais espraiam dos EUA, epicentro da crise subprime 2008 para a Europa e resto do mundo. A tempestade perfeita, aliás, um big tsunami que reacenderá  os extremismos da direita nazifascista. Em 2010, um grupo de bilionários cria "The Moviment" que leva ao poder políticos ultra radicais da direita conservadora.15
"É aqui que entra Donald Trump! Se toda a baboseira de mito dos país fundadores, liberdade, igualdade de oportunidades, American dream, democracia e blá valesse alguma coisa nos Estados Unidos, Trump jamais seria eleito presidente da potência Number One. Trump é a tragicomédia  do ápice do neoliberalismo nos EUA: corrupção e corrosão do corpo político que se espraia para toda a sociedade. A partir de Trump, as cortinas caíram de vez e com elas todos os mitos da fundação da nação: oportunidade é oportunismo; democracia representativa é farsa, falsa e corrupta;  liberdade para investir o próprio dinheiro é liberdade vale-tudo para 1% ricos, brancos, racistas, misóginos, Glbtqia+fóbicos, xenofóbicos (destaque para mexicanos, asiáticos (chineses), latinos (América central e do Sul) e demais minorias indígenas; o Estado é problema para gastos públicos sociais com a classe que vive do trabalho e um verdadeiro paizão para salvar  e manter o parasitismo neoliberal dos 1% ricos. A MISSÃO CIVILIZATÓRIA16 dos EUA para o mundo é a maior de todas as farsas e Donald Trump é o cúmulo da lorota neoliberal." 16
 
www.google.com.br/images. Eis o que Steve Banon, auto-intitulado como Roger Stone, de maior estrategista mundial, conseguiu: um bolsonaro eleito para governar os EUA e um Trump para governar o Brasil. Entre eles um fétido cocô do Trump brasileiro.


As mudanças contínuas, principal característica do capitalismo flexível cria a impossibilidade de forjar a cooperação, laços fortes e profundos no mundo do trabalho, pois, este mesmo caráter "flexível" corrompido e corrosivo transborda para a sociedade. O embrutecimento e embotamento do espírito em atividades cada vez mais simplórias, repetitivas e de baixo conteúdo subjetivo (não exige formação ou qualificação especial) contaminam a vida particular, as relações humanas. A cultura do risco despreza o conhecimento, nega o saber, a ciência, a rotina, a rigidez (tempo/espaço na construção da história de cada um e da sociedade) e entraves ao capital. A cultura do risco acirra a competição, eleva a ansiedade e divide o mundo em vencedores e fracassados. Donald Trump é a grande aposta  tanto da nova classe que se enriqueceu no Cassino Wall Street como dos donos e controladores das gigantescas corporações das indústrias hightech de informação e manipulação de dados privados para todos os tipos de negociatas e corrupção financeira e o mais impensável: manipulação do jogo político, balança mundial do poder e geopolítica mundial que ocorreu sob as barbas de tio SAM no seu próprio território por um grupo de bilionários fundadores do "The Moviment", cujo principal fundador, porta-bandeira e porta-voz é Steve Bannon, ligado a Cambridge Analytica17, um braço empresarial que se destacou do grupo SCL e que entre outras cagadas fenomenais, manipulou o Brexit (2018), as eleições nos EUA (2016)  e no Brasil (2018).

Fonte

1. SILVA, Marina da. https://marinasdasilva.blogspot.com/2021/10/brazil-trumpism-part-6.html

2. Sobre o tema ver: TRUMP, AN AMERICAN DREAM https://www.netflix.com/watch/80206600?trackId=13752289 documentário; 

3. GET ME ROGER STONE https://www.netflix.com/watch/80114666?trackId=13752289&tctx=0%2C2%2C84b2363dad12eddf179d872747a92ed5a8c7817c%3A07e926b39a177123f9f469fc28678a1e9c952ede%2C84b2363dad12eddf179d872747a92ed5a8c7817c%3A07e926b39a177123f9f469fc28678a1e9c952ede%2Cunknown%2C%2C%2CtitlesResults. documentário

4. Sobre o tema ver: A HISTÓRIA DE WATERGATE https://www.washingtonpost.com/wp-srv/politics/special/watergate/timeline.html

5. Sobre o caso IRÃ-CONTRA ver: https://periodicos.ufes.br/dimensoes/article/view/21705

6. Guerra do golfo pérsico. ver: pesquise Google

7. Sobre a "Era do grande encarceramento de negros, latinos, etc) ver: doc. 13ª Emenda https://www.netflix.com/watch/80091741?trackId=13752289&tctx=0%2C0%2Cb33ffdeec0c0a1d46e27e9a73ab454cf907c8d35%3A05d4c992340a31c72afe0498bc77aedecbe6083e%2Cb33ffdeec0c0a1d46e27e9a73ab454cf907c8d35%3A05d4c992340a31c72afe0498bc77aedecbe6083e%2Cunknown%2C%2C%2CtitlesResults; série Orange is the new Black https://www.netflix.com/watch/70259443?trackId=13752289

8. FERGUNSON, Charles H. O SEQUESTRO DA AMÉRICA. Como as corporações financeiras corromperam os Estados Unidos. Rio de Janeiro: editora Zahar, 2013. 

9. Sobre o tema ver: The Great Hack, documentário Netflix.

10. REICH, Robert. Saving capitalism, documentário Netflix

11. SMIL, Vaclav. MADE IN USA: The rise and reatreat of american manufacturing. London, MITpress, 2013. ISBN 978-0-262-31675-0 e-book

12. CHOMSKI, Noam. Requiem to American Dream. YOUTUBE https://youtu.be/JxaDwKj7wek;

13. HARVEY, David. A CONDIÇÃO PÓS-MODERNA; RIFIKIN, Jeremy. O FIM DOS EMPREGOS; KENNEDY, Paul. PREPARANDO PARA O SÉCULO XXI; ANTUNES, Ricardo. ADEUS AO TRABALHO?; HARVEY, D. O ENIGMA DO CAPITAL e as crises do capitalismo; PIKETTY, Thomas. O CAPITAL no século XXI; ANDERSON, P. Pós-Neoliberalismo.

14. Sobre a WORD WIDE WEB ver https://tecnoblog.net/responde/quem-inventou-o-computador/; https://www.i-tecnico.pt/world-wide-web-o-que-e/; https://tecnoblog.net/responde/quem-inventou-a-internet/

15. Sobre The Moviment ver:  https://www.bbc.com/news/av/uk-politics-47388774; https://www.france24.com/en/20180814-europe-nationalists-populists-bannon-unite-far-right-wing-movement-brussels-eu; https://time.com/5882072/rise-and-fall-of-steve-bannon/; https://www.britannica.com/biography/Steve-Bannon

16. SILVA, Marina. Trumpismo, parte 6

17. Sobre Cambridge Analytica ver: The Great Hack, documentário.

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FILMES, SÉRIES E DOCUMENTÁRIOS  SOBRE INDÚSTRIA FINANCEIRA? Pegue a pipoca....

1. A FRAUDE ( Rogue Trader),  1999 filme sobre mercado futuro e opções

2. WALL STREET, poder e cobiça. filme 1987. Negociatas na Bolsa de valores

3.  TRABALHO INTERNO (INSIDE JOB),  2010,  desregulamentação e ganância. Crise subprime 2008; documentário de Charles Fergunson citado no texto.

4. O LOBO DE WALL STREET. filme 2013  negociatas e apostas de um corretor de valores( baseado em caso real)

5. A GRANDE APOSTA, filme 2015 Apostas no estouro da bolha imobiliária, crise subprime 2008

6. A LAVANDERIA.  Filme, 2019. Lavagem de dinheiro. As negociatas PANAMÁ PAPERS


terça-feira, 4 de janeiro de 2022

BRAZIL. BOLSONARO A ESCOLHA DO DIABO Parte 1

  BOLSONARO E A ESCOLHA DE SATÃ

Marina da Silva

Antes de começar, um aviso: esta é uma história de ficção, qualquer semelhança com a realidade é mera coincidência. Assim me resguardo da vingança de satanás e ir parar nos quintos dos infernos.
Tendo dito isto, vamos ao caso.
E foi assim...
Parte 1 

No início de tudo, Deus era O TUDO. Incomensurável e infinitamente TUDO e como TUDO, ainda criancinha, pegou papel e lápis e criou o MUNDO e tudo que nele contem e está contido, inclusivamente o Tempo e o ar, o vento, e zilhões de outras coisas como mares, rios e oceanos e plantas, a lua, estrelas, a via- láctea e outras zilhões de galáxias, planetas com e sem anéis, etc. E tudo que Deus, O Tudo, criava, Ele coloria, dava vida e achava tudo muito bom, ótimo,  aliás, infinitamente bom e excelente, perfeito.  
Aos sete aninhos, Deus começou a fazer perguntas a si mesmo  e as respostas materializam-se em florestas, cânions, vulcões, redemoinhos, tufões, furacões, tempestades, cataratas, desertos, nascer-do-sol, brisa,  orvalho, grama, por-do-sol, crepúsculo, noite estrelada, etc. 
Na adolescência Deus ficou mais introspectivo, Ele Consigo,  e foi daí que nasceu a Filosofia e as ideias. Esta fase foi longa, zilhões de anos como toda adolescência normal e terminou com Deus criando uma criatura como Ele, deu lhe um sopro de vida num longo beijo de Amor e ficaram os dois meditando, filosofando, estas coisas de Deus e criatura.
Aí Deus teve uma grande sacada: a criatura sou Eu e Eu sou menino e menina... E assim Deus fez o homem e a mulher e a questão: quem veio primeiro o ovo ou a galinha? 
Até hoje as pessoas brigam para saber quem é mais importante, quem nasceu primeiro e outras tolices, esquecendo que Deus, como O Tudo, faz o que lhe dá na telha e não presta contas de seus atos a criatura nenhuma. 
Ele é Deus, Perfeito e Infinito e Bom, lógico que Tudo  o que Deus faz vem com estes adjetivos. 
Deus deixou o homem e a mulher no Seu, D'Ele, lugar preferido, o Paraíso, e foi curtir outras coisas, criar outras possibilidades e potencialidades mil. Criou legiões de anjos, arcanjos, etc e vivia curtindo rock pesado, heavy metal1 em festas muito loucas no céu.
Tão loucas, que numa destas, Deus resolveu criar a Liberdade, isto é, dotou suas criaturas de livre arbítrio ou o mesmo que "faça a escolha certa e cuidado com o que você deseja".
Pronto, a liberdade levou ao desejo de ser Deus, desejo de dominação, imperialismo, divisão, competição, concorrência e partilha do céu e anjos e arcanjos começaram a disputar entre si o favoritismo perante Deus e até mesmo planejaram dar um golpe de Estado no Deus todo poderoso. Deus, Onipresente, Onisciente se divertia com as ideias liberais e deixou rolar. E isto acabou criando um inferno para a Paz e Tranquilidade de Deus que resolveu atender as reivindicações dos anjos e arcanjos rebelados, decaídos, uns diabos, capetas, satanás, demônios e os expulsou para um lugar que Deus criou às pressas para mandar a capetaiada e o chamou de Inferno.
Era um excelente e perfeito lugar, logo ali abaixo do céu e se tornou o inferno, reino das trevas tempos depois porque as disputas tornaram-se contínuas entre os decaídos pela balança do poder no local, que era imensamente imensurável e dava para todos viverem em harmonia. Mas as disputas pelo controle transformou o lugar em ruínas e caos e teve um vencedor: satanás também conhecido como Hades2 pelos gregos, o deus das trevas.
Era um lugar muito longe e distante do Paraíso. Mas o diabo deu um jeito de chegar lá e unicamente por inveja daquelas criaturas que viviam pelados com a mão no bolso3 e pareciam alegrar muito a Deus. Conta a história que Deus sendo a Justiça, claro que dotou o homem e a mulher da livre escolha, deu-lhes liberdade para viver como quisessem e só pediu que não comessem nada de determinada árvore, que não sei porque alguém decidiu que era uma macieira, mas poderia ser um pé de jiló. Mas tanto faz, o diabo é o rei dos disfarces e vestido num fenomenal casaco de pele de cobra ofereceu o fruto proibido a Eva e Adão. Eva comeu e Adão também, desobedeceram a Deus que, já contava e sabia da atitude do Diabo, gostou e mesmo assim expulsou todos os três e trancou o Paraíso, mas dividindo a culpa da desobediência entre os três, afinal, a cobra deu a primeira mordida para incentivar Eva e esta achou o fruto gostoso e passou para Adão que também comeu. Então um terço da culpa de desobediência cabe à  diaba da cobra, um terço a Eva e um terço ao Adão. Diga-se de passagem que isto é aos olhos de Deus, e é isto que importa, por mais que o diabo tenha,  se travestido de qualquer criatura de Deus, por pura inveja de Eva, feito um pacto com Adão e jogou sobre mulher toda a culpa da desobediência. E foi assim que aconteceu ou fui eu que acabou de inventar isto agora. Só Deus sabe...

Fonte
1. RAMALHO, Zé; BALEIRO, Zé. Heavy Metal do Senhor, canção, rock heavy metal.
2. HADES na mitologia grega e PLUTÃO na romana  é o deus do Inferno, mais conhecido como Lúcifer.
3. ULTRAJE A RIGOR. Trecho de uma canção: "pelado, pelado, nú com a mão no bolso".
***

Parte 2 (aguarde. A história continua...)

sexta-feira, 31 de dezembro de 2021

BRAZIL: 2022 FORÇA, CORAGEM, GRATIDÃO

 ORAÇÃO ECUMÊNICA

Benditos sejam os que sofrem pelo sofrimento alheio;
Abençoados sejam os que levam alegrias e felicidades para seus semelhantes;
Iluminados sejam os que emocionam a todos com palavras de bondade e esperança;
Consagrados sejam os que eliminam as dores, as doenças e salvam vidas;
Santificados sejam os que dedicam suas vidas para o bem comum;
Louvados sejam os que agem por amor incondicional.
Amem!
Sérgio Antunes de Freitas
Dezembro de 2021

segunda-feira, 27 de dezembro de 2021

BRAZIL: INVESTIMENTO FINANCEIRO É...ROUBO LEGALIZADO

 INVESTIMENTO FINANCEIRO? FUJA.

Sérgio Antunes de Freitas

 

Não existe investimento financeiro!

Existe especulação financeira. E, a propósito, ela não gera riqueza. É estéril!

Não pretendo, com este texto, provocar a derrocada do sistema financeiro internacional, o que seria risível, claro! Quero apenas livrar algum incauto de fazer o papel de trouxa.

Escrevendo de memória, faz tempo, ouvi a respeito de uma das raras entrevistas com o Amador Aguiar, fundador de um dos maiores bancos do País.

Perguntado sobre como fazer para ficar rico como ele, respondeu com a clássica máxima: “comprando na baixa e vendendo na alta”. Perguntado sobre o que, respondeu: “qualquer coisa”.

Na verdade, ele comprou barato, a qualquer tempo, e vendeu caro, também a qualquer tempo. O quê? Dinheiro, oras!

Quando uma pessoa diz querer investir financeiramente, ela quer é especular com o dinheiro obtido e guardado, muitas vezes, com dificuldades. Ou seja, quer tem rendimentos sem trabalhar também; sem produzir, exatamente como fazem os emprestadores da moeda. A diferença é a mesma entre uma banca de jogo de azar e os jogadores sonhadores com a sorte de bamburrar. Só um lado ganha de verdade.

No mercado financeiro, não há geração de produtos. Há esbulho de poupança pública, agiotagem legal, venda de ilusões.

Dizem que os bancos têm ou deveriam ter uma função social, a de fornecer crédito para o desenvolvimento econômico e social. Mas, analise você mesmo, quanto do dinheiro movimentado por um banco vai para isso e quanto torna-se lucros para os donos e acionistas?

Pegar dinheiro emprestado com bancos ou agiotas, então, é praticamente uma sentença de escravidão. A pessoa vai trabalhar para eles por muito tempo. Portanto, fuja dos juros, da correção monetária, das taxas de empréstimos ou equivalentes.

Por mais de meio século, já perdi e vi muita gente perder dinheiro nos tais produtos bancários: overnight, open market, cdb, rdb, renda fixa, renda variável etc. Na ponta do lápis, os pequenos e médios “investidores” sempre perderam em todos.

A aplicação em letras do Tesouro e a caderneta de poupança têm a vantagem da segurança, por serem garantidas pelo Governo.

Na poupança, como dizem, perde-se pouco! E nisso, há duas interpretações. Perde-se pouco em relação à inflação; perde-se pouco em relação aos demais “investimentos” financeiros.

Mas ela é importante como início do pé de meia ou recursos para emergências, devido à liquidez.

Observem que este texto pode ser facilmente contestado por economistas, banqueiros e bancários, mas apenas em outra língua: o economês.

Então, vem a pergunta: investir em quê?

Em primeiro, é bom ficar bem compreendido, se houver um agente financeiro entre o investidor e o investimento, quem vai ganhar é ele!

Por isso, cada um deve aplicar sua renda de acordo com suas características pessoais ou familiares.

Se é um comerciante, deve fazer um estoque de produtos não perecíveis.

Se é um industrial, mesmo pequeno, deve adquirir maquinário mais moderno e matéria prima.

Se agricultor, investir na sua lavoura!

Se é um construtor, bom comprar terrenos para futuras obras.

Se é um jovem profissional, compre livros, faça cursos de aprimoramento, pós-graduação, mestrado, doutorado, frequente congressos de sua área. Invista em você! Invista na sua imagem!

Se é um profissional mais antigo, deve melhorar seu consultório, seu escritório, sua clínica.

Se deseja apenas guardar dinheiro para viajar e conhecer o mundo, compre moeda estrangeira.

O ganho, em curto, médio ou longo prazo é certo!

A dilapidação financeira, justamente por ser estéril na geração de riquezas, como não canso de dizer, sempre foi o grande mal para a economia brasileira e de outros países.

Se, na ilusão do dinheiro fácil, as pessoas alimentarem mais a especulação, o monstro nunca será domado.

O mercado financeiro existe, sim, mas é um mundo que “não te pertence”, pobre, remediado, classe média.

 

Sérgio Antunes de Freitas

Dezembro de 2021

segunda-feira, 20 de dezembro de 2021

BRAZIL: FELIZ ANIVERSÁRIO JESUS!

 PRESÉPIO DE PEDRAS

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Sérgio Antunes de Freitas

Em um dezembro muito distante, em razão do meu trabalho, fui à casa de uma família bastante pobre.
Eu estava conversando com o casal, do lado de fora, quando sua filha de uns cinco anos me puxou pela mão, dizendo: - Vem ver nosso presépio!
A mãe enrubesceu e tentou evitar minha entrada no casebre: - Filha, o moço está com pressa!
Desconversei, pedi licença e entrei!
No canto de umas das poucas paredes, havia uma banqueta rústica, com uma pequena toalha de crochê no tampo. Por cima, alguns seixos rolados, dispostos na forma da famosa cena.
No centro, uma palha de milho seca e uma pedrinha em cima, a mais brilhante de todas. Certamente, a obra foi feita pela própria mãe.
Dominei a emoção e, com alguma desenvoltura, descrevi a história e os personagens para a garotinha, atenta, com o queixo apoiado no canto da peça, os ouvidos certamente apurados e os olhos brilhando.
Quando me despedi, a mulher, sorrindo, ainda meio envergonhada, me falou o
obrigado
mais significativo que já escutei.
Já casado, na expectativa de filhos, em situação econômica muito difícil, fui a uma feira de artesanato e vi um conjunto de poucos componentes, ao alcance do meu bolso. A palha na cobertura da caixa de madeira, a manjedoura, me remeteu ao episódio do presépio de pedras.
Na primeira montagem dessa aquisição inesperada, minha memória passeou pelo primeiro, com muitas peças e a estrela-guia dourada, na casa de meus avós. E por tantos outros, em vitrines, residências, prédios comerciais, parques, praças.
Alguns apresentavam apenas o menino Jesus entre bolas de Natal e outros enfeites. "A simplicidade é o mais alto grau de sofisticação", disse Leonardo da Vinci.
Aprendi a entender o sentido da remontagem daquela estrebaria feita de maternidade. Além do significado religioso, é uma maneira de oferecer aos amigos uma dose dos valores mais sublimes da vida.
O fato de ser bem feito, cheio de santos e animais, ou barato, desgastado pelo tempo, talvez uma herança de profundo valor sentimental, não altera a valiosa oferta visual às pessoas queridas e mesmo às desconhecidas, em uma onda invisível de fraternidade.
Um presépio maravilhoso jamais será considerado ostentação.
Neste tempo, a igualdade se faz entre os homens, ainda que só nos corações.
Ao longo da vida, tive a oportunidade de comprar outros, mais exuberantes, mas jamais poderia descartar ou deixar em segundo plano o “nosso presépio”, aquele responsável pelos primeiros sorrisos mágicos nos rostos das crianças, aquele que sempre me deixa indescritíveis lições de humildade, de modéstia, de calor humano.
Portanto, apresento a vocês a imagem do nosso santo presépio, com votos de um Feliz Natal e de esperança a todos.
Espero também receber de volta uma foto dos que abençoam suas casas, se houver e se eu e outros amigos formos merecedores dessa distinção.
Basta colocar na sua página.
Abraços fraternais
Sérgio Antunes de Freitas
Dezembro de 2021